• 16/4/16

    Ici se penche la mort. S’épanchent les fleurs et tombent des pétales. Vivent les vagues et vivent dans leurs mouvements les ombres : vivent les écumes qui se détachent, nous lèchent.
    Tout le désarroi dans la poche se crispe dans la main.
    Dans la paume, le sel et la neige sur la peau, un cristal brille, les traces anciennes et le poids de la chaleur.
    Demain immense se propose de revenir.
    Sur les bancs de sables éblouis, l’embrun de la lumière nous ramène, dorés, lisses, libres, consentants.

    (Françoise Delorme - Le noyau de la lumière – lu ICI)


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