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J'espère que vous lisez, car les livres nous font vivre dans un monde apaisé.
(Mary Shelley)
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Choses ayant fait plaisir
Mustang de Deniz Gamze Ergüven
Un député espagnol avec des dreadlocks
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Le comble vécu du nomadisme moderne
Se servir de la webcam comme miroir,
pour se démaquiller.
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Je kiffe les statistiques
En 1978, un SMIC valait 1000 demis de bière ;
en 2013, un SMIC ne vaut plus que 450 demis.(sans doute pour empêcher les pauvres de boire)
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Paname – Châtelet – 19h
Un long couloir en travaux,
un embouteillage d'humains,
aucun échappatoire,
entre deux murs,
des rangs de six environ,
quatre dans un sens, deux dans l'autre,
nous marchons pas à pas, serrés les uns contre les autres,
de toutes les couleurs,
obligés de se toucher,
regardant ceux que l'on croise,
parfois un sourire,
lente foule des mémoires,
on ne sait vers quel exode ou quel abattoir.
A la fin du couloir et de la scène,
les plus tenus d'entre nous
desserrent leur cravate.
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Une rue de Paname – 14h
(merci pour la poésie)Un pétillant jeune homme, papier et stylo à la main :
- Excusez-moi Madame, je peux vous embêter ?
- Ben… Non !
(qui répondrait oui à une telle question ?)
- Bon, mais c'est la journée du câlin ! On fait un câlin ?
- Ça d'accord !
Enlacement humain dans la rue.
(guillerette repart elle)
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Déception
A mes yeux
l'histoire de Huit salopards
verbeux
ConsolationIl faut qu’on ne puisse plus distinguer ce qui est donné à entendre de ce qui est donné à voir. Que les yeux ne soient plus qu’un appendice de la parole. Que les yeux puisent dans toute la lumière ambiante et que la parole ne soit plus qu’un fruit déposé dans cette lumière.
(Patrick Dubost)
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Paname - 22h - ligne 1
C'est tendu,
forcément,
deux militaires armés face à chaque porte
de chaque wagon de la rame,
forcément,
c'est tendu.
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Des mots doux à propos du dernier recueil ICI
(Sans parler du plaisir qu'un homme en parle
(je craignais de les avoir perdus))
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Parce que la technologie va sans cesse s'améliorer et que ce sera sans cesse plus facile et sans effort et de plus en plus commode et de plus en plus agréable de rester assis, seul, avec des images sur un écran fournies par des gens qui ne nous aiment pas mais qui en veulent à notre argent. Il n'y a rien de mal à ça à petites doses mais si ça devient notre régime de base quotidien, on va mourir.
In The End of the Tour de James Ponsoldt
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Sous la pluie noire, nous resterons de joyeux héliotropes.
[…]
Nous ferons un pas de côté, nous prendrons le temps d'une respiration suspendue, le temps d’un mot, le temps de l’écrire, le temps que tu le lises et que, peut-être, l’ombre d’un sourire se pose sur tes lèvres.Nous prendrons la parole pour la multiplier parce qu'elle est le cœur de la vie pensante.
Nous négligerons d'obéir aux idiots et ils en deviendront transparents.
Nous aurons le rire philosophe, pour dissoudre la bêtise au front de taureau, et le geste généreux pour désarmer l'ignorance.
Nous serons parfois faibles et ce sera notre légèreté.
Ceux qui hurlent et bavent, les furieux hommes sans mots, nous les prendrons par la main, nous les emmènerons s'asseoir sur un banc public, se reposer un instant, se regarder dans un miroir de lumière, et à la fin, retrouver peut-être la parole.
Nous serons artistes parce que les artistes parlent à leurs égaux, parce qu'ils fabriquent égalité.
Nous entendrons en notre for intérieur, insistant et doux, le murmure des invisibles, la voix de ceux qui n'ont pas de voix, et ce doux murmure liquide se glissera là où nous ne pouvons pas regarder, et rafraîchira nos vieilles blessures.
Nous serons les oiseaux de Pol Bury que le poids de la Terre n'empêche pas de voler.
Nous resurgirons.Michel Thion - Voeux 2016
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Un nouveau livre, Marcus, c'est une nouvelle vie qui commence. C'est aussi un moment de grand altruisme : vous offrez, à qui veut bien la découvrir, une partie de vous. Certains adoreront, d'autres détesteront. Certains feront de vous une vedette, d'autres vous mépriseront. Certains seront jaloux, d'autres intéressés. Ce n'est pas pour eux que vous écrivez, Marcus. Mais pour tous ceux qui, dans leur quotidien, auront passé un bon moment grâce à Marcus Goldman. Vous me direz que ce n'est pas grand-chose, et pourtant c'est déjà pas mal. Certains écrivains veulent changer la face du monde. Mais qui peut vraiment changer la face du monde ?
Joël Dicker in La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert
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Une délicate critique ICI du dernier recueil,
avec du sensible et des mots de poète
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Aujourd'hui j'ai vu Demain
Mais demain je ne vais pas à Hyères
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