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Se sentir parfois
comme ce papillon pris dans la moustiquaire
être à soi-même l'intervention miraculeuse
qui soulève le rideau et rend la liberté
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A la fin,
un tantinet esbaudie,
tout à fait déboussolée,
pleurer à l'intérieur,
redécouvrir le monde -
délivré.
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Entendre ce chanteur à succès parler de l'écriture,
de son urgence à écrire des chansons pour les partager,
de son éveil à son utilité en tant qu'artiste,
du partage de soi…Puis écouter sa chanson
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L'homme ne devient que ce qu'il pense.
(Croisé sur la toile (ça marche aussi pour la femme))
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S'asseoir sur les marches,
regarder le soir tomber,
le pin et l'amandier s'estomper,
les martinets frôlent les cheveux,
le cœur s'amarre à la première étoile.
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La vie des objets, aussi surprenante que la notre.
Ma mère ne pouvait se douter
que la cuillère en bois qu'elle utilisait pour cuisiner
ses délicieuses patates aux oignons – par exemple,
dans un petit village de Franche-Comté,
servirait dix ans après sa mort,
à caler la fenêtre d'une caravane,
dans un hameau du Nord Luberon.
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Ce n'est pas que tu te sentiras plus forte, fillette –
tu ressentiras une autre force.
(En fait si, tu te sentiras plus forte aussi.)
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Acheter les dorades sur le port,
leur faire faire un tour de grand roue,
puis dorer les dorades au four,
déguster en douce compagnie,
dans une lumière d'or.
Comment détache-t-on son regard de la mer ?
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Voilà la page qui se tourne :
la forme sans le fond.
C'est ce vieux monde qui est mort,
celui où l'on pense sans rigueur.
Ou d'une façon malhonnête.
Celui des limites et des frontières.
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- On se voit quand ?
- On laisse passer les ponts, on voit après.
- On laisse passer les ponts - et l'eau dessous…
(Avec Flore)
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J'étais brillante,
mais je ne l'ai jamais su.On m'a toujours dit
que j'étais belle.
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4428 km entre ma caravane et Grozny,
Mappy ne me dit pas combien pour Alep,
on ne peut pas calculer quand il faut traverser la mer.
Sous nos yeux de vivants.
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Parfois, comme une révélation au détour d'une phrase,
la sensation terrible d'une grandiose
dérision.
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Nager est la sensation la plus agréable qui soit. En dehors de voler, avait-elle expliqué.
- Tu as déjà volé ? avait-il demandé.
- Pas encore.
(Haruki Murakami - L'incolore Tzukuru Tazaki et des années de pèlerinage)
(Via Brigitte Giraud)
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Dans un laboratoire underground,
des artistes de tous poils,
et toutes plumes,
boivent des bières et du vin rouge,
échangent leurs codes postaux.
Bonnes vibrations.
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Sur le champ d'herbe coupée,
la pleine lune comme une nappée de nuages,
parfum de nuit -
au loin, des bêlements de moutons invisibles,
et allègres clochettes.
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C'est parce qu'ici,
nous avons des oiseaux aux fenêtres,
des champs de coquelicots,
et des ciels d'azur.
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Penser différemment,
sortir de sa zone de confort,
remettre en cause les fondations
de ses propres paradigmes,
désamorcer ses préjugés, ses certitudes,
élargir son champ de vision.
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A l'aube,
encore quelques étoiles,
une lueur dorée,
le chant des oiseaux,
un air de rien.
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Disons, en moyenne une fois par livre,
relire un extrait lointain,
faire waouh,
faire waouh de faire waouh.
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Garder son calme face à la hargne, la bêtise, le mensonge, l'inconscience,
nous aurons tous, peu ou prou, pratiqué cet exercice de la patience.
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