Au niveau journalistique, il y a des gifles qui se perdent non ?
Commentaires
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Marc Bonetto
Samedi 23 Avril 2016 à 10:10
Des baffes, Madame, des distributions de baffes, comme le cher Obélix les prodigue : avec sa générosité coutumière ! Et pour leur apprendre la politesse à ces salopiots, cinq cents lignes : "Je maculerai plus les pages vierges, parce qu'elles viennent d'anciens arbres."
Moi, je préfère donner des coups de bâton, ne serait-ce que pour rendre hommage à René Char.
Bonne journée.
Marc, furieusement fol.
Il l'emparouille et l'endosque contre terre :
Il le rague et le roupète jusqu'à son drâle ;
Il le pratèle et le libucque et lui barufle les ouillais ;
Des baffes, Madame, des distributions de baffes, comme le cher Obélix les prodigue : avec sa générosité coutumière ! Et pour leur apprendre la politesse à ces salopiots, cinq cents lignes : "Je maculerai plus les pages vierges, parce qu'elles viennent d'anciens arbres."
Moi, je préfère donner des coups de bâton, ne serait-ce que pour rendre hommage à René Char.
Bonne journée.
Marc, furieusement fol.
Il l'emparouille et l'endosque contre terre :
Il le rague et le roupète jusqu'à son drâle ;
Il le pratèle et le libucque et lui barufle les ouillais ;
Il le tocarde et le marmine,
Le manage rape à ri et ripe à ra.
Enfin, il l'écorcobalisse.
(Henri Michaux, Qui je fus.)