• 5/6/16

    Trivialité et poésie

    Je me gare au village, la seule place disponible est à côté des poubelles,
    ce qui me fait penser à celle que je promène dans mon coffre depuis hier.
    Dans un même mouvement, je jette la poubelle dans le conteneur et me retourne en direction de l'épicerie.
    Je tombe sur la vue.
    La vallée, les forêts, les demeures de pierre, les champs de terre, les falaises, les montagnes au loin, le ciel bleu Provence.
    Et au milieu de cette variation de vert et d'ocre, un champ de coquelicots.
    Si loin, si dense, qu'il semble d'un seul tenant, comme une touche d'éclat posée par le peintre.
    La beauté et l'instant me comblent.

    (Si ce n'est que, distraite, dans ce même mouvement je laisse tomber mes clefs de voiture au fond du conteneur à ordures où il s'avère compliqué de les récupérer.
    Je saisis l'occasion pour me forger un nouvel adage qui fera rire mes frangines :
    Les mains dans la merde, pense au champ de coquelicots.)


  • Commentaires

    1
    tonton jean
    Lundi 6 Juin 2016 à 07:00
    :-) :-) :-)
    2
    Gratianne
    Lundi 6 Juin 2016 à 21:38

    Je la voyais venir !!!!!

     

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    3
    cat-mad
    Mardi 7 Juin 2016 à 14:27
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :