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Du Campement, le 030 714
C’est moi qui commande (2)
Au soleil couchant
pris entre carreau et rideau
un papillon blanc s’obstine
comme s’il voulait traverser la vitre
comme si son battement d’aile
allait changer la face du monde
la structure physique de la fenêtre
J’admire en transparence
ses ailes et leur ombre
un ballet japonais
subtil
gracieux
puis réalise sa souffrance
et l’en délivre
Ensuite je suis Dieu
contemplant son œuvre
une vie de papillon
regagnant la lumière
dans le soleil couchant(A poor lonesome butterfly)
Tags : papillon blanc, soleil couchant
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Commentaires
Très beau poème, Hélène !