• Du Campement, le 030 714

    C’est moi qui commande (2)

    Au soleil couchant
    pris entre carreau et rideau
    un papillon blanc s’obstine
    comme s’il voulait traverser la vitre
    comme si son battement d’aile
    allait changer la face du monde
    la structure physique de la fenêtre
    J’admire en transparence
    ses ailes et leur ombre
    un ballet japonais
    subtil
    gracieux
    puis réalise sa souffrance
    et l’en délivre
    Ensuite je suis Dieu
    contemplant son œuvre
    une vie de papillon
    regagnant la lumière
    dans le soleil couchant

    (A poor lonesome butterfly)


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  • Commentaires

    1
    Thierry Roquet
    Vendredi 4 Juillet 2014 à 17:33

    Très beau poème, Hélène !

    2
    Samedi 5 Juillet 2014 à 08:23

    Merci Thierry :-)

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