• Ma chère Frangine,

    Le sourire d'un inconnu,
    une conversation de femmes,
    lire un article sur la physique quantique
    (une révolution en marche),
    une ronde tablée autour d'une soupe,
    certains jours
    on se sent dans la bonne dimension.
    Les portes s'ouvrent,
    l'invisible se rapproche,
    nous n'aurons de cesse
    d'aller à l'essentiel.
    Que la suite te soit douce.
    Bien à toi.

    Fierté et solidarité
    Lady Day, perchée.

    P.S. Journal aléatoire : fin de la troisième saison.


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  • La photo du jour est celle de Rémy Fraisse
    21 ans,
    tu manifestes, t'es mort…
    Mais on ne peut pas toujours accuser le gouvernement, n'est-ce pas ?
    Où allons nous chercher qu'un ministre de la culture lit des livres ?


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  • Une vidéo du jour

    A la pause cigarette, dans le patio du Patio
    Trois femmes, dont une voilée, assises sur un banc en face de la fontaine.
    Ensemble elles remuent les jambes, les éloignent l'une de l'autre puis les rapprochent, frappent les pieds au sol.
    Elles rythment leurs mouvements en tapant sur leurs cuisses,
    Et scandent une phrase que je mets une bonne dizaine de minutes à comprendre (message de la cinquième dimension),
    conscience de mes pieds, conscience de mes racines.


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  • Conversation de femmes au téléphone avec la Flamboyante, nous parlons de son livre, puis de le bienveillance,
    elle part dans le désert et m'en rapportera du sable.
    La dame à qui je vais parler le lundi m'a dit de noter mes rêves
    je suppose qu'elle parlait de ceux de la nuit.
    Frangine, elle, a rêvé qu'elle était à Bali et faisait l'amour avec Alain Chabat.
    je suis contente pour elle.


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  • Ma chère Frangine,

    Une heure en plus,
    quelqu'un a eu une bonne idée,
    la mettre de côté,
    et la sortir au moment de la dernière.
    Quelques jours seule, pas de voyageurs prévus,
    Coloc Bingo est en vadrouille à Paname avec son Caganis
    (pas de marmaille à la maison pendant ces vacances (on ne m'a pas demandé mon avis)).
    Visite d'automne chez le coiffeur, ne jamais sous-estimer le pouvoir bénéfique de la futilité.
    Lecture au soleil de l'après-midi, John Pantoufle ronronnant sur les genoux, le silence tout autour - la royauté du monde est chose qui se gagne.
    La fée du bureau d'a côté m'a embarquée au théâtre, une bonne surprise, excellents comédiens, scénographie inventive, texte avec subtilité, fil sensible tenu jusqu'au bout, ne jamais sous-estimer le pouvoir nourrissant de la création
    J'espère un jour écrire une pièce, le théâtre est une écriture de la fertilité.
    Je me tiens de loin au courant des désespérances du monde, j'ai beaucoup à faire dans ma sphère immédiate, du travail sur la parole, l'émotion, la conscience, la culpabilité, l'honnêteté.
    Je m'amuse de cette expression je vois quelqu'un, ses deux sens ne racontent pas la même histoire.
    J'ai écouté Fat Freddy Drop sur tes conseils, comme tu as du te régaler à les filmer (je te lis nourrie).
    Je te ferais dire que certaines de tes phrases appellent la poésie, elle voit plus loin que le bleu de ses yeux
    Que la musique te soit douce.
    Bien à toi.

    Peace and be wild.
    Lady Day, nouvel horaire.

    P.S. Alicia Florrick for ever.


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  • Lire, écrire, avec le soleil, avec la nuit,
    parfois une journée comme une grâce-
    on a rien su de la bêtise des hommes


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  • Comme un voyage

    Des traînées de ciel rouge sur le massif de la Sainte Victoire qui borde la route entre Zaï et Varages.
    Retrouver la maison en haut de la colline, l'amitié et la lumière de Flore, nos conversations de femmes.
    Un Solal d'un mois, enfant de la cinquième dimension qui babille tandis qu'on le promène chacune notre tour dans la grande pièce claire.
    Les cigarettes que l'on fume sur la terrasse, face à 180° d'étoiles, en parlant d'écriture.
    Le retour dans la nuit, par la route de Rians, à travers la forêt, en même temps au Chelsea Hôtel de New-York, en son époque glorieuse - contée à la radio.
    C'est qui les rois du monde ?


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  • Une chose apprise, une réflexion, et un poème

    Troublant.
    On peut entrer dans un trou noir,
    on ne peut pas en sortir.
    L'amour ?

    Le mistral a apporté l'automne
    face à l'adversité
    la poésie est très mal armée


    Soluble

    tout
    me rappelle
    tout.

    je regarde
    les choses, c'est moi.

    je ne quitte plus.

    j'agrée être où que j'aille et vienne.

    et si j'ai dans l'idée que je me noie,
    l'eau,

    c'est moi.

    (Stéphane Bernard)


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  • Liste des choses à faire

    Ecrire un poème pour le livre de Lat
    Envoyer des livres au Cousin
    Finir le dossier pour Le Boucher du Luberon
    Lire le livre de Garance
    Appeler Rocky
    Prendre des nouvelles de Flore, Scarlet, Einstein, et du Berger des Rues
    Faire sécher Sophie (la plante adoptée)
    Retranscrire l'interview de Charlie
    Aimer un homme à nouveau un jour


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  • Ma chère Frangine,

    Il paraît que l'été ne va pas durer,
    rien n'est prouvé pour l'instant.
    Nous passons Doro et moi de délicieuses journées, à la mer, aux lacs, nous parlons beaucoup, de la mort, de la vie, de tout, comme le font les sœurs.
    De l'amour, et je l'envie d'avoir si bien aimé.
    Tes dernières lettres sont d'une autre énergie, pleines de vie.
    Oui il faut trier, jeter, sans cesse - pour faire de la place.
    Au nouveau.
    A la cigarette digestive, justement une conversation à propos de la légèreté,
    de la profondeur de la légèreté.
    Que le chantier te soit doux.
    Bien à toi.

    Peace and be wild.
    Lady Day, en vacance.

    P.S. Deux choses bonnes à savoir (ou pas) :
    Notre corps produit 25 millions de cellules chaque seconde.
    Nous partageons 50 % de notre ADN avec la banane.


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  • Tablée d'amis, parler cash, vin rouge, rigolades
    où l'on apprend que les curés ne font pas vœu de chasteté mais de célibat
    (le pouvoir des mots)
    phrase du jour : chacun garde les fous des autres


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  • Conversation de femmes tout au long de la journée, la première fois que je revois Doro depuis le départ de Philippe, elle a en elle toute la tristesse de sa nouvelle solitude et toute la puissance de cet amour sans faille de plus de trente ans, libre jusqu'au bout.
    Il n'avait pas peur de la mort, dit-elle, et n'a jamais cessé de rire.
    Quand l'œuvre est terminée, la vie continue.


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  • Une chose dont il ne faudrait pas se réjouir :
    le réchauffement climatique qui transforme l'automne en été.
    (mais c'est si bon)

    Une chose à savoir :
    les virus genre Ebola viennent des déforestations exagérées.
    (les animaux délogés transportent des microscopiques bestioles qui étaient mieux dans les bois)

    Une début de poème :
    Je voudrais mourir avec le sourire

    Une interrogation :
    Le crapaud qui a élu domicile dans le caffoutche*,
    faut-il que je l'embrasse ?

     

    *Personnel et Confidentiel : Coloc Bingo, grand chasseur de crapauds (ce qui est écrit est dit).


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  • Liste du jour (et de la nuit)

    Une box turbo
    Des poèmes en retard*
    Un crapaud dans le bureauchambre
    Un Coloc grand chasseur de crapaud
    La saison 4 d'un journal aléatoire qui se profile
    Un coucher de soleil sur la Sainte Victoire en rentrant du travail
    Des parapluies à Hong Kong


    *Personnel et Confidentiel : Lat, Cow-boy, nous ne sommes pas aux pièces n'est-ce pas ?


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  • Une photo du jour (vite fait), deux précisions réclamées.

    Autour de la table ronde, la porte fenêtre ouverte,
    le vent roule dans la prairie, l'orage au loin,
    Coloc Bingo, l'Etudiant, moi, tous trois serrés devant nos ordinateurs,
    rigolades.
    (making of : box foudroyée, en attendant échange standard, internet par le wifi des voisins saxophonistes, les larges murs en pierres ne laissent passer le signal qu'à un point précis de la table)

    Le roman passionnant dont j'ai parlé est L'oracle de la Luna de Frédéric Lenoir.
    (enquête historique très bien ficelée, passionnant est un grand mot (et une figure de style) mais captivant)

    Le crapaud est toujours dans le caffoutche.
    (je répète, le crapaud est toujours dans le caffoutche.)
    (aujourd'hui sur le balai espagnol)


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  • Liste du jour (et de la nuit)

    Un poème
    Un orage
    Un foudroiement de box
    Un chemin raviné
    Un départ de Chercheur
    Un retour d'Etudiant
    Un roman passionnant
    Une question existentielle
    Un crapaud dans le caffoutche


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  • Liste du jour

    1 poème
    2 courriers
    3 lessives
    4 visites
    5 étoiles
    6 convives hilares
    7 cabrians descendus à la tong
    (mais pas d'un coup)


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  • Ma chère Frangine,

    Nous avons des chaleurs
    de mois de juillet,
    la maison vit encore le rythme de l'été.
    Je suis désolée de lire que tu as froid à Paname,
    mais te réchauffe au soleil de ton cœur,
    (d'ici vous êtes gens Nord).
    J'ai moi aussi expérimenté la botanique, j'ai adopté une plante ; elle était misérable, je l'ai nommé, lui ai parlé tendrement tous les jours, elle s'est tout de suite épanouie, elle est devenue grasse comme une hydre.
    Beaucoup de travaux en cours, la saison qui vient ne s'annonce pas propice au ralentissement du monde (cf pièce jointe).
    A la radio passe une belle chose, Fitzgerald et Armstrong, Autumn in New York.
    A propos de l'amour, je regarde les hommes, je m'en tiens éloignée.
    Que la pluie te soit douce.
    Bien à toi

    Peace and be wild
    Lady Day, chlorophylle.

    Une déclaration politique en pièce jointe (ma nouvelle donne).

    P.J. Sans renier mon implication au mouvement de ralentissement du monde, j’estime que le nouveau (monde) requiert mon attention et mes compétences à un autre poste.
    Je rejoins de ce pas la phalange de propagande de la douceur.


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  • Un sujet de conversation, une vidéo du jour, et un poème (de toujour toujours)

    Baisse des allocations familiales, du congé parental
    (on attend d'un jour à l'autre celle des émoluments des sénateurs – par exemple)

    L'air est léger
    on dirait un soir d'été
    sur la petite route de Tuisper,
    ce qui se passe dans mon dos
    déborde sur les côtés
    je m'arrête pour regarder
    entre deux flots de nuages gris, bleus
    un jaune éblouissant
    mousseux
    doré
    bordé de pourpre
    tempétueux
    L'écho de sa lumière
    sur tout le ciel aux alentours

    L'amour se tient
    devant la mort
    comme une pince à linge
    dans le vent du soir
    (Armand le Poète)


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  • Sujets de conversations de table ronde et cigarette digestive

    Le paysage changeant, les machines remplacent les hommes à la poste, à la banque, à la gare, à la boulangerie, la disparition des caissières dans les super (cf Arthur H).
    Pourquoi une machine remplaçant un humain au travail n'est pas un progrès pour l'humain ?

    Le masculin et le féminin en chacun de nous, l'équilibre entre les deux,
    varié, variable.

    La nuit douce, la lune pleine.


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  • Ma chère Guerrière Pacifique,

    Les acacias sauvegardent le soleil
    dans la couleur de leur feuillage,
    la vigne en rougit.
    Première soupe de la saison hier au soir, à la goulash, deux polonais aux regards clairs autour de la table ronde, les conversations polyglottes parlent du vin et de la vie.
    (dans le monde nouveau, on va à l'essentiel)
    Conversation de femmes au téléphone avec Scarlet jeune maman, elle découvre cet autre continent, s'aperçoit qu'elle devient louve, rigolades.
    A la cigarette digestive, le Chercheur nous informe que toutes les sources terrestres et célestes annoncent le clash pour l'année qui vient ; nous cherchons une rime pour 2015, mais même le dictionnaire reste muet, quelqu'un propose : 2015, Marignan.
    En attendant, j'écris des poèmes avec des fleurs dedans.
    Je sais que je suis en retard, peut-être en avance, mais il me semble me souvenir d'un joyeux anniversaire à te souhaiter.
    Que toutes les années te soient douces.
    Bien à toi.

    Fierté et solidarité
    Lady Day, na zdrowie

    En pièce jointe, une photo du jour.

    P.J. La lumière de l'après-midi, sous la tonnelle,
    à un bout de la table, celui qui dépasse et se trouve au soleil, John Pantoufle étalée,
    à l'autre bout, le Chercheur et moi, chacun travaille à son ordinateur,
    en fond le saxo du voisin.

     

     

     


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  • Dans une autre vie,
    je serai la voie du milieu,
    ni trop embrasse
    ni mal étreint
    je serai mesure en toute chose.
    Dans une autre vie.


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  • Conversation et rigolade autour de la table ronde, au sujet d'une grande question :
    être spirituel ou pas.

    Dans une autre vie,
    je serai une théorie scientifique
    - prouvée.


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  • Exposition d'art numérique parmi les tableaux de Vazarely à Zaï,
    une femme se suicide toutes les dix secondes,
    quelqu'un a enregistré le son de la Terre sur des vinyles,
    au vernissage on mange un arc-en-ciel et des moutons en biscuit,
    .
    Sur la petite route de Tuisper, entre chien et loup.
    Les vignes de chaque côté, à l'Ouest un ciel de nuages rouges et dorés,
    au Nord, au loin, une brouillard sombre, des éclairs,
    tout à coup, m'obligeant à me serrer le plus possible sur le bas-côté,
    je croise un fourgon blindé.
    (je vois ça, je ne vois rien)

    Au retour, conversation entre filles avec le Chercheur à propos de l'amour, de nos respectives reconstructions, des lois de l'Univers et de la cinquième dimension où les questions ne restent pas sans réponse – enfin, pour la plupart.

    Puis je lis un poème sur des mouches.


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  • Une position amoureuse, une direction, un poème maternel.


    Détachée cependant disponible.

    A la cigarette digestive, Coloc Bingo et moi nous apercevons que nous avons le même rêve depuis toujours.

    Dis, toi,
    ne la ramène pas,
    quand je t'ai connu,
    tu étais moins gros,
    qu'un petit pois.


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  • La Terre a perdu la moitié de ses animaux sauvages en quarante ans.
    Pour ma part, dans ce laps de temps, j'ai blessé un sanglier -
    c'était un accident.
    Et si j'ai porté un bracelet en ivoire, certainement mangé et utilisé des produits ayant causé la mort des bestioles, j'en demande pardon au monde nouveau.


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  • Ma chère Frangine,

    Dans les chênes, les bouleaux
    une douceur de vent
    le ciel rouge de l'aube n'a pas tenu sa promesse de pluie
    Conversations avec le Chercheur, à propos de l'amour et son devenir, nous en parlons comme si nous étions des sœurs.
    J'apprécie sa grande foi, moi j'ai le cœur fermé.
    Il trouvera sa princesse, je travaille la question.
    Félicite pour moi Filleule-de-l'amour, ce n'est pas rien d'avoir son code.
    J'aurais souhaité la même chose pour la vie, tu passes le code, la conduite, et tu prends la route en connaissant les règles.
    Tu m'expliqueras pourquoi vous avez baptisé votre jardin partagé La Baleine ? Jonasz ? Celui qui avait vingt-cinq ans en l'an 2000 ?
    Paname me manque.
    Que les souffles d'Eole te soient doux.
    Bien à toi.

    Peace and be wild.
    Lady Day, touriste.

    P.S. Thérésa et Patrick s'embrassent enfin à la fin de la saison 6, cela leur a pris 132 épisodes - comme quoi l'amour a tout son temps (lui aussi).


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  • Une chanson dans un film
    Combien je regrette
    mon bras si dodu
    ma jambe bien faite
    et le temps perdu
    Ensuite il faut manger du chocolat

    A la tablée du soir, conversation à propos de la sociocratie, puis du monde qui se ferme (des amies avaient prévu un voyage au Maroc annulé pour cause de terrorisme), on parle aussi de la voie, des voies, du chemin, de la route, puis du monde qui s'ouvre…


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  • T'inquiète mobylette
    il y aura toujours des amis pour les tablées
    des crooners à la radio
    des hommes honnêtes
    des ciels en couleurs
    des anges à naître
    des vaches dans les prés
    des femmes réjouies
    et les dialogues d'Audiard


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  • L'automne
    avance en douce
    entrouvre l'équinoxe
    et tamise la lumière


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