• Où il est question de collectivité, de responsabilité, où l'on résume la conversation du soir avant d'aller se coucher après une journée de pluie qui a eu sa part de magie et de poésie :
    Ne nous voilons pas la face.


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  • L'hiver arrive, et nous sommes de la garde de nuit.

    Prêtez-moi deux neurones
    ce n'est pas que j'en manque
    mais ils sont impliqués
    dans de sales affaires
    les vôtres n'ont pas servi
    lorsque vous m'élisiez
    Prêtez-moi deux neurones
    j'en ferai bon usage
    une fois à l'Elysée
    promis je les rendrai
    peut-être au centuple
    sûr défiscalisés
    (Tacite)

    Le bonheur est le simple accord entre un être et l'existence qu'il mène.
    (Albert Camus)


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  • Des photos, des psychologies, et une philosophie.

    Tablée de pirates chez Capitaine Sensible, la conversation fait le tour du monde et des voyages que l'on rêve ensemble.
    Après-midi à retranscrire des interviews pour un livre, dehors, au soleil, avec la musique des voisins – saxo puis reggae.
    Arrivée de Tata et Tonton Reporter les bras chargés de cancoillotte, de comté, de saucisses de Morteau.
    Le Chercheur retape ses chaussures avant de prendre à nouveau la route.
    Nous parlons, comme souvent, des relations entre les hommes et les femmes, de l'autre, de l'autre miroir, quelqu'un dit je suis joli quand je te regarde.
    A la cigarette digestive, on raconte le Paysan voisin qui, sur les conseils de deux vendangeurs polonais invente un vin d'aubépine, rigolade sur le dos de l'aubépine et ses allitérations, ses bonheurs matutinaux.
    Le Chercheur transmet une formule : Être plus pour gagner plus.

     


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  • Une oreille d'éléphant pèse 45 kg
    60 milliards de neutrinos nous traversent chaque seconde
    L'escroc revient


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  • Photos et vidéos du jour, une philosophie et une projection.

    Une grosse voiture, silencieuse et confortable, fend le vent.
    Dedans, Lulubelle, moi, et la rigolade.

    Sur la terrasse d'une maison couleur du soleil, une table.
    Sur la table, des feuilles, des stylos, un ordinateur, un cendrier, des tasses.
    Autour de la table, Flore, Lulubelle, moi, un scénario et des rigolades.
    Dans la maison dort un trésor vieux de cinq jours.

    Un fauteuil dans le salon, Flore dans le fauteuil, Solal dans les bras de Flore.
    L'image, ancestrale, universelle, le visage de la mère nourrissant son enfant.
    (si nous sommes créateurs du monde qui nous entoure, c'est peut-être bien d'ici que lui vient sa beauté)

    Aime tout le monde, crois en quelques uns et ne fais de mal à personne.
    (William Shakespeare)

    Quand il aura de la barbe, je dirai en riant à Solal que j'ai changé sa couche lorsqu'il avait cinq jours, et que c'était comme un cadeau.


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  • Ma chère Frangine,

    Dans le vent
    et l'été
    l'intensité
    et le présent.
    Toutes les cartes, les anges, les oracles, disent la même chose à chacun,
    Le Chercheur résume : c'est la maison du lâcher prise.
    C'est peut-être pour cela qu'il se fait une fièvre, il tremble de froid et a le front brûlant.
    (Coloc Bingo et moi sommes des infirmiers du strict minimum)
    Tu écris que lorsque tu pleures tu te sens plus humaine, je te ferai dire que c'est le rire qui nous est propre.
    Cela noté, de quelque manière que ce soit, l'important est de lâcher prise…
    Je te vois bien écouter tes plantes pousser dans ton jardin parisien, ici je viens de découvrir un squatteur inattendu et vaillant : un lierre sur le mur du Nord.
    (le lierre au Nord, les tournesols au Sud, si nous sommes créateurs du monde qui nous entoure, son désordre ne vient pas d'ici)
    Que tes rêves te soient doux.
    Bien à toi.

    Liberté, équité, franginité.
    Lady Day, détendue.

    Aujourd'hui c'est poésie en pièce jointe

    P.J. Le signe et l'ascendant

    Je suis l'illettrée
    la sans dent
    la vermine qui grouille
    pour vous servir
    mes bon maîtres

    touchez ma bosse

    (Tacite)


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  • Un diagnostic, un constat, et une capture d'écran.

    Personne n'est paresseux, souffre tout au plus de quelque déficience de la motivation.

    Par ailleurs et juste pour dire, deux noms de femmes sur 303 stations de métro parisien …
    dont une associée à son mari.
    (Louise Michel, sur la ligne 3, et Pierre et Marie Curie, sur la ligne 7)

    Je regarde une interview de Jeanne Moreau, elle dit je suis à un âge où je n'ai plus peur de rien, ses yeux pétillent.


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  • Deux photos, un constat, une actualité, et une vidéo.

    Au début du jour, par la porte fenêtre du bureauchambre, vue sur la prairie et, au fond, une partie du potager.
    Celle où Coloc Bingo a planté des tournesols.
    (3m de haut – au bas mot)

    De retour de Zaï, sur la petite route, à la tombée de la nuit,
    dans la lumière des phares, à deux mètres de moi, traverse tranquillement un renard, le bout de sa queue blanche.
    (consultation des cartes à l'arrivée : La médecine de Renard nous engage à examiner tous les usages possibles de l'unité harmonieuse.)

    Tout les lundis, ou presque, je balaie devant ma porte.

    Une pensée pour Braveheart en entendant parler d'un british referendum.

    La nuit noire, portes et fenêtres ouvertes,
    le voisin donne un concert au saxophone.
    (si nous sommes créateurs du monde qui nous entoure, ce n'est pas d'ici que lui viennent ses fausses notes)


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  • Deux arrivées, un constat, et de la critique de livre

    Bienvenue Alice et Solal,
    Comme des promis, vous êtes arrivés le même jour, à la même heure.
    (à quelques centaines de kilomètres de distance)
    Ce monde est dingue, mais vous verrez la vie est belle.
    Que la Force et la Poésie soient avec vous.

    La grève à Air France ne me dérange pas du tout. Allez-y les gars !

    Il n'est ni bien ni mal écrit, il est maladroit, plein de ressentiment, parfois impudique, il est une bêtise du point de vue politique, il peut même paraître indigne, et pourtant il m'a touchée.
    Il circule en pdf, est arrivé dans ma boîte mail, et je l'ai lu.
    Il a été un sujet de discussion avec nombre de mes amis, l'avis général est que cette femme a voulu se faire du pognon, ou se venger d'un homme qui l'a mondialement humiliée, qu'elle n'est pas assez intelligente pour jouer dans la cour des grands.
    C'est possible.
    Ce que je sais c'est que bien qu'elle vive à des années lumière de ma réalité, j'ai lu le livre d'une femme blessée, et son humanité ne m'était pas étrangère.


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  • Un dîner en ville,
    à la campagne,
    une tablée de la cinquième dimension,
    où l'on s'écoute, s'entend, se parle,
    cash.
    Quelqu'un s'étonne de ces hommes qui conversent presque davantage que les femmes et avec autant d'abandon – c'est comme cela dans le monde nouveau.

    Quelques sujets abordés, la solitude, mon succulent saumon au chèvre, le désir, les livre, les hommes et les femmes, le vin blanc, la droite et la gauche, les blessures, les fils aînés, la Creuse… et beaucoup de rigolades.

    Dans une autre vie
    je serai une conversation
    entre amis
    profonde et rieuse
    je serai accompagnée d'un vin bio
    - et local


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  • Ma chère Frangine,

    Septembre le tendre
    et ses journées de miel.
    C'est le temps des projets et des résolutions.
    Deux tempêtes solaires, paraît-il, sur nos têtes,
    tant que le ciel reste bien accroché…
    Le Chercheur répare la porte de la salle de bains, et améliore l'ergonomie défécatoire (il râlait comme toi de ce siège trop bas), Coloc Bingo toilette la prairie, je tente de me motiver pour le ménage d'automne, mais je rêvasse, je lis, disons que je consolide mon espace intérieur.
    (j'esquive les tempêtes de soleil)
    Je me pose des questions, personne pour me dire si ce sont les bonnes.
    Je ralentis le monde, c'est déjà pas mal.
    J'ai plaisir à lire les nouvelles de Paname, je suis désolée pour tes plantations, ces pigeons parisiens, gras comme des poulets, se croient décidément tout permis.
    (cela me fait penser à ces personnes qui ont pris le pouvoir et nous gouvernent, ils sont gras et osent tout, pareillement (sauf que ce ne sont pas eux les pigeons))
    Que le cosmos te soit doux
    Bien à toi.

    Love, peace, and be wild.
    Lady Day, sous parasol.

    Une phrase du jour en pièce jointe

    P.J. L'excellence sinon rien.
    (Blondie)
    (conversation de femmes à propos des relations amoureuses (c'est le temps des projets et des résolutions))

     


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  • Deux photos du jour (animalier), trois tuyaux, et un poème

    Au pied de mon lit, une minuscule grenouille.
    (on dirait un jouet)

    Sur la petite route derrière la gare à Tuisper, à la sortie du pont moussu, le câble électrique (ou téléphonique, je ne suis pas du métier) qui traverse la route.
    Sur le fil, à toute vitesse, un écureuil.

    A la tablée, chacun donne ses phrases magiques :
    Si ce n'est pas réglé dans deux jours, je change de fournisseur…
    D'après l'association de consommateurs dont je fais partie…
    Selon mon conseil…

    Dans une autre vie
    je serai une guerrière pacifique
    joyeuse solide et effrontée
    j'aurai une science infuse de la nature
    des grands yeux noisettes
    et un karma du feu de dieu


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  • Un conseil et un poème.

    Amis squatteurs, dans le cinquième arrondissement de Paname, vous ne vous faites pas virer si vous ne payez pas votre loyer pendant trois ans (on vous élit député même).

    Dans une autre vie
    je serai chauffeur de bus,
    j'écouterai RMC, NRJ, ou Skyrock,
    et personne n'aura le droit de me parler.


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  • Les chômeurs veulent un renforcement des mesures pour mieux contrôler l’efficacité du ministère du Travail
    (Benoist Magnat)

    Conversation avec la Fée du bureau d'à côté, elle me donne de la force.
    La force des femmes.

    Rigolades autour de la table sous la tonnelle,
    la nuit tombe doucement,
    la pleine lune lui dispute la lumière,
    de fil en aiguille nous faisons découvrir Gotainer à l'Etudiant,
    il dégaine Jean Ferrat.
    Ensuite il nous fait planer avec King Krule, puis c'est Tarmac, Dr John, Oxmo …
    une tablette 7 pouces sur la table,
    des hululements dans le chêne au bout de la prairie.


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  • Deux constats et quelque chose lue je ne sais plus où

    Si je ne m'abuse (et rien qu'ici)
    Des ministres quittent le gouvernement pour désaccord
    un ministre socialiste ovationné par le syndicat des patrons
    un secrétaire d'état qui ne déclare pas ses impôts
    un ancien président qui deale de la coke (en gros)
    la vie privée du présent étalée sur la place publique
    etc.

    Dans la prairie, les gouttes de rosée reflètent les dernières étoiles.

    Là où je porte mon attention, je donne force et pouvoir.


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  • Une photo et un poème du jour.


    Dans la cuisine, l'Etudiant et un ami affairés à la préparation du repas,
    à la table ronde, quatre jeunes filles attablées attendent.

    Dans une autre vie
    je serai mère de Dieu,
    je lui apprendrai la modestie, la relativité, et l'hygiène,
    je l'aiderai à faire ses devoirs,
    pointilleuse sur certaines matières,
    notamment la création d'univers.
    (j'aurai son avenir à cœur)

     


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  • Aux nouvelles poétiques
    le départ d'une dame
    croisée un jour
    furtivement
    remarquable d'élégance
    des êtres parfois ainsi
    ont une présence
    dont on sait que l'on se souviendra
    nous ne devrions pas
    être avares de remerciements
    pour leur existence


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  • L'été indien promis par Guerrière Pacifique
    nous fait de belles journées.

    Vers deux heures du matin,
    un cri perçant dans la prairie,
    un oiseau fait grincer
    la porte de la nuit.


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  • Sujets de conversations à la cigarette digestive et quelque chose lue je ne sais plus où

    La marge, puis la marge de la marge, Yogi-les-bons-tuyaux et sa façon d'être pleinement qui il est, la décadence sociétale (on écrit des livres sur le lit du président du pays - et on en parle (partout)), le raisin presque mûr, le vin de l'année, l'amour et ses conjonctures, le canapé que Rocky vient d'acheter pour son nouvel appartement au village, les drapeaux de prière tibétains (cadeau de voyageurs de retour du Népal) que Le Chercheur a hissé à la place du smiley (effiloché jusqu'aux yeux), les facteurs, leurs incidences, ce que nous cautionnons en achetant un t-shirt made in China, l'envers du décor, le désir, le temps qu'il fait, et le monde comme il va.

    Malgré toutes les ressemblances, toute situation de vie a, comme un nouveau-né, un visage unique, qui n'a jamais existé auparavant et que l'on ne retrouvera jamais plus. Elle appelle une réaction qui ne peut être préméditée. Elle ne demande rien qui appartienne au passé. Elle appelle une présence, une responsabilité. Elle appelle l'être tout entier.
    (Martin Buber)


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  • Petit bilan d'été non exhaustif

    D'innombrables tablées mouvantes,
    autant de mondes refaits,
    des rigolades d'anthologie,
    des familles, des amitiés, à tous les stades,
    plusieurs hectolitres de vin (rouge et rosé),
    pas mal de cigarettes artisanales,
    une tonnelle indestructible (jusqu'à nouvel ordre),
    une table de cinq mètres digne d'un palais,
    des anniversaires, des départs, des retours, des allées, des venues,
    des poèmes (lus, écrits),
    des petits escargots blancs, des moustiques, des tentes, un potager avec ses tomates et ses courgettes, des fleurs mauves, des livres, des musiques, des films en série, des paresses, de la gastronomie, de l'astronomie, des colères politiques, des vœux dans le vent…


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  • D'une lecture en cours :
    Septembre est revenu comme si de rien n'était. Comme s'il n'avait pas tout emporté sur son passage à sa dernière visite. Comme quelqu'un avec qui on s'est foutu sur la gueule et qui revient frapper à votre porte quelques temps plus tard, ne dit pas bonjour, ne s'excuse en rien, et va directement vous taper une bière dans le frigo.
    (Camille Bordas)


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  • Tablées de fin d'été, retrouvailles locales.
    Les conversations autour des tables rondes se trouvent être de bonnes médecines contre les maux (de dos).
    On y discute de l'insurrection qui vient, de l'amour et ses conjugaisons.
    Le soir, je partage le repas avec trois hommes que j'écoute avec attention parler des femmes et de la paix des ménages.
    Ensuite le sujet revient de l'inévitable en marche – il va bien falloir les virer nos aristos du XXI siècle qui n'ont pas de vergogne.
    En attendant, nous buvons du champagne sous la tonnelle et rigolons des lois désuètes qui sont toujours en vigueur, il est important par exemple de savoir que tout le monde est censé avoir une botte de foin chez soi au cas où le roi passerait avec son cheval.
    (A la tienne Etienne (Chouard))


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  • Fillette, sois ta propre lumière

     

     

     

     


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  • A la cigarette digestive, sous la tonnelle, au soleil couchant, conversation à propos d'Etienne Chouard et de sa bonne idée, face à notre impuissance politique et aux injustices sociales,
    d'écrire nos règles (constituer une assemblée constituante).
    C'est un homme à suivre (la cause du problème est l'absence de contrôle des pouvoirs, dit-il).
    Croisé également aujourd’hui : Si nous nous accrochons à notre modèle de société, c’est le dépôt de bilan planétaire. (Pierre Rabhi)
    Et puis toute une explication pourquoi le bâillement est contagieux et l'histoire des neurones miroirs, et des messages subliminaux, et tout le tintouin.
    Ensuite c'est poésie :
    je vais rester ici au tournant de la route à la courbure
    de la baie au bout du promontoire à la cime
    de la montagne aux bras ouverts de la mer à l’estuaire
    du fleuve je vais rester ici
    les pommes rouges les poires juteuses la semelle des chaussures
    ne s’usent pas

    (Phoebe Giannisi)


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  • Ma chère Flore,

    Parfois l'on dépasse nos limites
    l'air de rien
    de la même façon que l'on passerait une frontière
    oubliant
    les deux kilos de cannabis dans notre valise.
    Tout cela pour dire : alitée, dos bloqué.
    Je ne suis pas surprise, cela me pendait au nez depuis le début de l'été.
    Je compte sur le repos réparateur et la conversation entre mon corps et moi.
    Je lis les journaux, Valls a eu droit à une standing ovation à l'université du Medef, la classe… (socialement parlant)
    cela noté il nous a tout de même nommé un ministre qui se prénomme Fleur, à suivre…
    Je regarde des séries et écris des poèmes.
    Tout de même, faire mourir le roi du Nord à la fin de la troisième saison, certains scénaristes sont sans foi ni loi !
    Je t'espère heureuse dans ta nouvelle maison, nouvelle région, et l'autre qui gigote dans ton ventre, se préparant doucement à nous rejoindre.
    D'après Lulubelle nous nous voyons bientôt.
    Que le monde nouveau te soit doux
    Bien à toi et à ton habitant

    Fierté et solidarité
    Lady Day, lombalgique

    Un poème du jour en pièce jointe.

    P.J. Echouée sur le sable de la nuit
    éveillée et endolorie
    elle essuie la sueur sur son front
    comme l'on chasse
    à l'arc
    les démons


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  • A la cigarette digestive nous supputons que le nouveau gouvernement ne sera pas du monde nouveau, nous conversons de ces aristocrates qui nous gouvernent - en train de passer les limites, nous cherchons des alternatives à la guillotine – personne ne veut cela, non ? si ?
    (elle peut-être symbolique – cf l'Islande)
    Cela noté, on voit bien que le pouvoir est à prendre, ça tire dans tous les coins.
    Ensuite je lis de la poésie :
    Ceux qui recherchent la lumière et la vérité sont quand même gonflés.
    (Yves Artufel)


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  • Ma chère Frangine,

    Il se dit à la fraîcheur du soir que bientôt nous ne vivrons plus pieds nus, portes et fenêtres grandes ouvertes.
    A te lire, je te vois parfaitement travailler la terre de ton jardin partagé sous le ciel de Paname, j'ai toujours aimé l'expression de ce Paul, tu te souviens (nous l'appelions Paul Sud pour ne pas le confondre avec Paul Nord qui habitait Mirabeau), quand il partait aux champs il disait qu'il allait gratter le globe.
    Des visiteurs de l'été, ne reste que le Chercheur, toujours occupé à la grande table, tu ne la reconnaitrais pas, il a même incrusté un cristal dans la frise qu'il a peinte sur les côtés. Elle devient une table pour un palais, il faut ce qu'il faut pour les tablées des rois du monde.
    A ce propos, qu'apprends-je ? Crise au gouvernement ? En réalité peu me chaut, de l'actualité je retiens ce triste bilan de l'année 2013, ces (au moins) 453 SDF que l'on a laissé mourir dans la rue (nous n'avons de la Hollande que le nom).
    Et puis cette phrase entendue à la radio : le monde est chaotique mais la vie est belle.
    Nous accueillerons donc l'automne, sur les conseils de Coloc Bingo, paisibles et débonnaires.
    Il s'annonce avec quelques projets qui devraient garder en éveil ma curiosité.
    Mais aucun en atout cœur, si tu veux savoir.
    Que cette fin d'été te soit douce.
    Bien à toi.

    Peace, love, and be wild
    Lady Day, en intersaison.

    Un poème en pièce jointe


    P.J. Il faudrait savoir se laisser porter
    comme les branches.
    Il faudrait y revenir
    comme on peut
    avec ce qu’on a
    avec ce qu’on n’a pas.
    Aller vers le bleu.
    Compter les étoiles
    et jeter ce temporaire.
    Ôter le surplus
    qu’on tient pour précipices.
    Il faudrait souffler
    hors de soi
    pour que l’infini
    puisse entrer.
    De nouveau.
    (Isabelle Bonat-Luciani)


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  • Dans une autre vie
    je serai chanteuse de blues
    ma douleur aura la voix rauque
    et son timbre
    m'enverra faire le tour du monde


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  • A la cigarette digestive, une conversation à propos des charges d'officiers ministériels qu'achètent les notaires et les huissiers, nous leur trouvons un côté très royalistes, voire moyenâgeux. Puis nous faisons la révolution, nous instaurons un revenu plafond, à la fin du débat il est de cinq mille euros par mois (mauvaise nouvelle pour 4% de la population française, on ne va pas en faire un fromage)
    Elvis à la radio, cela ne fait jamais de mal de revenir aux fondamentaux.
    Puis je prends en plein cœur Le serpent qui danse de Baudelaire chanté par Léo ferré.
    (mais on ne va pas en faire un fromage, n'est-ce pas ?)


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  • Dans une autre vie
    j'aurai des cheveux longs
    pour les sentir dans mon dos
    quand je suis nue
    j'essaierai de ne pas
    coucher avec l'ennemi

     


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