•  Street art à la campagne.

     (Road art ?)


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  • Elle écrit les pas,
    du pin au bouleau,
    du bouleau à l'amandier,
    de la lune au silence.


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  • Dans ce pays de vent et d'arc-en-ciel
    je suis comme un oiseau dans la montagne.
    La poignée de mains a scellé l'accord,
    c'est ici que je me pose.


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  • Lâcher des mots sur la place du village
    dans un grand bouillon de cultures
    et la joie de l'éphémère.

    Puis deux musiciens sur le canapé d'un salon
    (un homme change de visage, une guitare entre les mains),
    fêter la musique en privé,
    fondamentale et généreuse.


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  • Lorsque le livre se livre

    L'étape où tu prends conscience de la somme de travail
    avant que le roman ressemble à quelque chose.
    Et l'état d'abattement qui s'en suit.
    Jusqu'à ce que tu te souviennes que, pour ta part, l'écriture est cyclothymique.

    Pour la prochaine phrase, attendre la prochaine phase.

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  • Au comptoir

     

    - On pense ce que l'on veut, mais dans ce monde, il faut avoir des couilles
    pour être heureux !

     


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  • Devant la lune au-dessus de la falaise,
    avec la petite étoile qui va bien dans le ciel encore bleu,
    à la sortie d'une tablée joyeuse et débonnaire -
    réchauffée au rosé du terroir,
    où l'on a parlé politique sans être d'accord ni se fâcher,
    on est en droit de croire - un instant -
    que le monde tourne rond.


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  • Entendu pour de vrai

    Un couple d'un âge certain devant la vitrine d'une agence immobilière,
    à Gordes :
    Elle : 7 ou 8 ?
    Lui : Ah non ! Je ne mets pas plus de 5 ou 6 millions !

    (Fillette, n'épouse pas un pingre.)


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  • Fillette,

    Si tu lèves la tête et que tu vois les étoiles au-dessus de toi,
    tu sauras toujours où tu es.


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  • Porte et hublots ouverts
    bruit de pluie sur caravane
    vent et odeur de terre mouillée

    La musique bleue et fort
    joue avec la tempête
    une lumière à dérouter les morts


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  • Tandis que le monde explose

    Le hibou supporte la nuit
    Le vent renouvelle son visa
    Le coucou investit dans le précaire
    La chienne fait des chiens


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  • Elle en appelle aux déesses
    de la nuit et des lunes
    des terres arides, des terres fécondes
    des vies et des morts
    de toutes les gouttes d'eau
    des flèches et des cibles
    qu'on lui montre comment
    on délivre les corps
    des amours impossibles


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  • Parfois sentir un lien
    entre le ciel et soi.

    Dans la lune
    ou la nuit
    l'appel de l'oiseau.


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  • Une soirée sans pluie ni vent, comme l'été des autres années,
    une tablée bonne chair, bons vins, et bon esprit.
    Au dessert, concert improvisé de l'un des convives, bluesman international,
    la musique et la voix frissonnent la nuit.
    A 23h13, la poésie de Coco :
    J'ai l'impression que quand tu joues du piano, tu ne mourras pas.


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  • Vous avez vos réponses,
    j'ai des questions pour elles.

    (Rocé – L’Être humain et le Réverbère)


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  • D'un village mythique, tu contemples sous une fine pluie,
    un double arc-en-ciel au-dessus d'une vallée verdoyante,
    émerveillée du présent,
    inconsciente que le monstre n'est plus à la cave,
    la blessure n'est pas guérie,
    le chemin encombré.
    C'est dans la nuit que tu remiseras tes rêves.
    Quelque chose en toi ne se rendra pas.
    Pas même à l'évidence.

    Une autre fois peut-être


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  • Il dit que la poésie aide au vif de la vie. Que les mots gardent vivant même quand on croit qu'on est déjà mort. Il dit aussi que c'est une expérience, le poème, que cela sauve d'une trop grande paresse.

    (Jeanne Benameur- Profanes)


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  • Trivialité et poésie

    Je me gare au village, la seule place disponible est à côté des poubelles,
    ce qui me fait penser à celle que je promène dans mon coffre depuis hier.
    Dans un même mouvement, je jette la poubelle dans le conteneur et me retourne en direction de l'épicerie.
    Je tombe sur la vue.
    La vallée, les forêts, les demeures de pierre, les champs de terre, les falaises, les montagnes au loin, le ciel bleu Provence.
    Et au milieu de cette variation de vert et d'ocre, un champ de coquelicots.
    Si loin, si dense, qu'il semble d'un seul tenant, comme une touche d'éclat posée par le peintre.
    La beauté et l'instant me comblent.

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  • Un homme, une femme, une évidence.
    Que vont-ils en faire ?


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  • A l'atelier

    Écrire maintenant un texte avec tous les mots qui sont à l'intérieur de votre soleil.


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  • Le bar,
    les hommes, canette de bière à la main,
    les riffs de la guitare,
    à l'intérieur du corps, le sang palpite,
    il puise le blues,
    et prend le train.


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  • Cher Monsieur Rochant,

    Je trouve votre Bureau des légendes
    divertissant, intelligent, bien filmé et joué.
    Pourriez-vous cependant cesser de montrer Monsieur Kassovitz torse nu ?
    Cela n'ajoute rien à l'histoire et m'en distrait considérablement.

    Bien à vous.


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  • Quand ça vous échappe

    L'association change d'adresse.
    Cela paraît au journal officiel.
    La facture de la parution arrive à l'ancienne adresse.


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  • Choses dont la vue est agréable

    Un héron au bord de la Durance.
    Un chaton endormi dans les bras d'une jeune femme.
    Des frères adultes jouant comme des minots.
    La Bonne Mère éclairée dans la nuit.
    Une tablée rieuse.


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  • On n'a jamais gagné

    On n'a jamais gagné contre une horloge qui trafique des soleils
    il faut y rejouer son coeur toujours

    avec
    alors germe un battant de cloche comme un temps qui voudrait sourire
    pour qu'on l'accueille des deux pieds

    et tant et tant de temps ravi se voit
    basculer
    parmi l'aube d'un autre appel

    (Frédérick Gambin)


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  • Remède de bonne femme

    Laver la sueur des villes
    avec la poudre d'étoiles.


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  • Tant d'âme dans les pierres,
    on dirait qu'elle mange celle des hommes.


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  • L'anthologie DEHORS initiée par Christophe Bregaint et Eléonore Jame
    aux Editions JANUS.

    Nous sommes une centaine d'auteurs au sommaire et tous les bénéfices seront reversés à l'association Action Froid


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  • Je revenais du marché Saint-Pierre, j'étais allé chercher du tulle pour moustiqer ma caravane (on s'en fiche mais cela ancre le récit).
    J'avais beaucoup marché, Paname est traître pour cela, il y a toujours tellement à voir, à sentir, on marche des heures sans s'en apercevoir.
    J'ai donc pris le métro pour rentrer.
    Ligne directe jusqu'à Nation.
    Dès la porte de la rame ouverte, bouffée de lacrymogène.
    Agissant comme la madeleine de Proust les effluves piquant les yeux me rappellent toutes les sensations des combats de jeunesse.

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