• Le courrier du dimanche

    Du Campement le 220 215

    Ma chère Frangine,

    Après la pluie vient le beau temps
    (et vice et versa)
    le ciel et moi
    faisons le tour de nos bleus.
    Si tu ne le trouves pas sur la toile je te l'enverrai, mais il faut absolument que tu prennes connaissance du discours de Yanis Varoufakis, ministre des finances grec, paru dans le Times cette semaine. Il te remontera le moral politique.
    C'est la Fée du bureau d'à côté qui me l'a transmis, j'apprends beaucoup de choses avec elle, son intransigeance et son intégrité me donnent des forces, de son côté elle dit que je l'apaise.
    C'est ce que j'ai toujours fait.
    Si on me laissait faire je règlerai le conflit au Proche-Orient en deux sourires trois câlins.

    Le Cow-boy de Malakoff sera là avec sa squaw pour le 1er mai et notre poésie.
    Je t'espère également. Ce serait l'occasion de lire quelques uns de tes poèmes.
    Hier j'ai accompagné la compagnie pour laquelle je travaille à Marignane – des représentations à Marrakech. J'ai traîné dans l'aéroport, je me suis fait des films, je suis partie dans tous les pays. Mais tout de même (on ne se refait pas) le scénario que j'ai préféré c'est prendre un avion pour une destination surprise avec un homme aimé.
    Cela aussi dans tout ce fatras est rassurant, rien ne nous empêche de rêver.
    Je viens d'entendre Avalon de Roxy Music, me revient l'image du chanteur, l'élégance de ce Brian Ferry a fait fantasmer les deux sexes des années quatre-vingts (Slave to Love).
    A la tablée ronde, on discute des projets comme des adultes, on fait le tour cash des subtilités, on organise le chantier, on savoure le plaisir des portes grande ouverte sur l'après-midi ensoleillée, on parle des hippies et du reste, des fleurs dans les cheveux et des épingles à nourrice, des pirates, et de ce fameux bouquin Do it.
    Rien d'autre à dire.
    Prends soin de toi et fais-toi la vie douce.
    Love, Peace, and be Wild.

    Lady Day
    (plan séquence)

    P.S. Une lecture (au soleil) qui, je le sais, te plaira beaucoup (à Guerrière Pacifique aussi) : N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures de Paola Pigani.
    Les Manouches en Charente en 1940, c'est superbement écrit, avec beaucoup d'humanité dedans (et de lumière dans la noirceur).

    Depuis toujours sa mère entretient en elle la crainte des gadjé.
    - Leurs vêtements sont beaux et propres mais leur cœur est sale. Regarde-les toujours dans les yeux. N'aie jamais honte. La honte, c'est le contraire de la fierté.


    P.S. bis La deuxième saison de Broadchurch est encore meilleure que la première.


  • Commentaires

    1
    Gratianne
    Dimanche 22 Février 2015 à 20:57

    Merci, helene pour la pensée et le partage ...

    pour tes lignes quotidiennes, aussi .

    je souffre pour " ma famille " gitane  ... Les préjugés sont tenaces et l'humanité  n'est pas la qualité premiére de l'humain...

    j'entend â propos de Johnny qui fait la manche assis sur une chaise de la terrasse 

    " il pourrait mendier debout, au moins, c'est une honte " ...

    je défends, chaque jour,  ces  êtres que j'aime ...

    je te souhaite des voyages aux destinations  inconnues ...

    2
    Lundi 23 Février 2015 à 19:55

    :-)

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :