• Le courrier du dimanche

    De Gordes, le 240 515

    Ma chère Frangine,

    Murs de pierres sèches
    et verts tendres
    Mistral en fin de partie
    parfums de cade et de buis
    je manifeste solo
    dans la garrigue
    contre Monsanto
    (et pour Neil Young)
    Quelqu'un dit que le monde est divisé en deux catégories
    ceux qui vivent sa poésie
    et ceux qui creusent sa tombe.

    Pour moi il n'y en a qu'une,
    l'humain, par nature, assoiffé d'amour.
    Nous parlions avec Blondie, du temps nécessaire pour s'occuper de soi,
    je suis heureuse de lire que tu le prends,
    moi aussi, j'ai tenté le yoga, résultat : trois jours alitée le dos fracassé. Je passe.
    Sista, j'ai fait quelque chose que je n'aurais jamais pensé faire un jour, il faut dire que j'avais très mal au dos, que je faisais des courses vite fait, juste pour ne pas mourir de faim, c'était déjà douloureux, il fallait que je retourne vite m'allonger, je n'avais plus rien à lire,
    j'ai donc acheté un livre… dans un supermarché.
    J'en ai encore la honte au front
    (même si c'était un livre de Djian).
    De retour à la vie, plaisir de regarder les hommes,
    mais rien à faire, jusque là aucun ne me donne envie,
    beaucoup sont en laisse.
    Une autre table ronde, dans le Luberon Nord, faite d'un bois joyeux et débonnaire,
    on y joue au tarot distraits par une portée de chatons,
    je voudrais être l'une de ces peluches qui se marchent les unes sur les autres.
    Ma vie qui change apporte son lot d'introspections,
    le chemin est escarpé,
    on ne sait jamais face à quelle vérité on va se trouver.
    J'ai interrogé les cartes, la réponse m'a plu : suivre son cœur et si on ne le trouve pas, sauter ! Le cœur battra si fort qu'il n'y aura aucun doute sur l'endroit où il se trouve.
    Prends soin de toi et fais-toi la vie douce.
    Love, Peace, and be Wild.

    Lady Day
    (de front)

    Aujourd'hui c'est poésie en pièce jointe


    P.J. Ce soir
    Je suis bien
    Je tire sur la cigarette
    Et je n’ai plus de corps
    La fumée va
    À la fenêtre
    Dehors il pleut
    Doucement
    Pour ne pas réveiller le bleu
    Où je suis.

    (Louis Raoul)


  • Commentaires

    1
    Gratianne
    Mardi 26 Mai 2015 à 22:50

    http://youtu.be/HlhwPXpfSoc

     

     

     

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    2
    Mardi 26 Mai 2015 à 23:09

    Mon disque préféré de l'univers entier smile

    Je l'ai déjà acheté dix fois

    3
    Gratianne
    Mercredi 27 Mai 2015 à 06:41

    Idem !!!!

    on le passait en boucle dans mon grenier avec tous mes copains.

    l'ecouter fait renaître une époque, des images et des émotions très précises...

    on viens de là et on se retrouve sur le chemin !

    la vie est riche !

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