• Le courrier du dimanche

    Du Village, le 200 915

    Ma chère Frangine,

    Lavée par le vent
    à l'ombre d'un pin
    je regarde les lignes bouger
    les marées des sentiments
    rejeter sur la berge
    nos impuissances
    ma conscience est
    dans la douceur de ma main
    sur l'écorce de l'arbre.
    On me raconte ces Tuispersiens qui vendent leur maison parce qu'elle est près d'une mosquée. On me raconte les infos à la télé, on me raconte les manipulations, puis on m'en raconte d'autres manipulant les premières, à mon avis plus personne ne s'y retrouve.
    Nous avons intérêt à développer nos antennes personnelles et à leur faire confiance,
    il n'y aura bientôt plus aucune autre vérité vers laquelle se tourner.

    C'est étonnant comme la voix des cyniques se fait mieux entendre que celle des émerveillés. Je reste persuadée qu'un jour la roue tournera et même qu'elle est en train de le faire.
    L'utopie est simplement ce qui n'a pas encore été essayé.
    (Benjamin Franklin)

    Je retrouve le chemin des ateliers d'écriture, les enfants de l'école de ce petit village sont joyeux et imaginatifs.
    Par contre, je me rends à l'évidence qu'ils ne sont pour la plupart pas du tout à l'aise avec l'écriture (du point de vue purement technique : dessiner des lettres à la main).
    Quant à l'orthographe, on peut commencer à l'oublier.
    Cela ne gêne en rien leur beauté et leur curiosité d'enfants.
    Les lignes bougent…
    J'ai bien reçu ton info sur la méditation pour la paix à 16h,
    j'étais là, au sommet de Saint Julien.
    Un vent chaud dans mes cheveux, toute la vallée sous mes yeux.
    Je suis restée longtemps seule, suis partie à l'arrivée d'une famille.
    Sunshine était avec nous aussi, elle a médité dans le train pour Marseille.
    C'était également l'occasion de faire mes adieux à Saint Julien pendant qu'il fait encore beau,
    je connais beaucoup des pierres du chemin, des arbres du plateau.
    On n'a jamais très envie de redescendre de la montagne mais mon pas était plus léger qu'à l'aller (cf pièce jointe).
    La Vieille m'a encore causé, je te le dis comme je l'ai entendu : Fillette, ne force rien.
    Sois la paix.
    Prends soin de toi et fais-toi la vie douce.
    Love, Peace, and be Wild.

    Lady Day
    (perchée)

    Aujourd'hui c'est poésie en pièce jointe

    P.J. Tout ça est une aventure!
    Vivre c'est formidable mais ça n'est pas sérieux, ça n'est pas grave.
    Il faut fuir la gravité des imbéciles, il faut fuir ça de toutes ses forces.
    C'est une aventure, c'est presque un jeu.
    (Jacques Brel)


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