• Le film du dimanche soir (38 - Final)

    LES ANGES ONT PARFOIS DES NOMS DE TRAIN

    Hélène Dassavray

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    Episode 38

    Epilogue

    C'est maintenant vendredi, vendredi 13, le 13 février 1976, la veille de mon anniversaire.

    Nous sommes réunis autour d'une grande table chez des amis de Mina à la campagne. Je sens la fatigue de la longue nuit à jouer au poker, les quelques heures de sommeil n'ont pas apaisé les émotions de ces deux jours passés.
    Une bougie est allumée à la mémoire de Franz. 

    Luc joue de temps en temps un air de guitare, quelqu'un chante. Je regarde Mina, Marijo, Coco et les autres, avec leurs superbes dégaines, leurs larges sourires - ma famille. Je suis comme eux - fière et libre.
    Je ne sais pas nommer le sentiment qui m’imprègne, je suppose qu'on pourrait l'appeler de la gratitude. Je ne sais qu'en faire, ni qui ni quoi remercier, je me demande ce qu'en dirait la Déesse. Je me tourne vers Mina qui se contente de me regarder avec ses immenses lacs verts, pas de commentaire, seulement son infini sourire.

    Aussi agréable que soit la compagnie il en faut toujours un premier qui se lève, c'est l'heure, grâce à un valet de cœur j’ai un avion à prendre. Je vais traverser la mer pour aller rejoindre un homme qui fait rire mon ventre.
    J’aurai seize ans demain, au Bhoutan.
    Je me souviendrai toujours de la conversation qui tourne à cet instant autour de belles idées.
    - Les grandes choses ne sont pas plus difficiles à réaliser que les petites.
    - Et vice et versa !
    - La seule question est comment faire ?
    - Non la première question est de savoir ce que nous voulons.
    Naturellement Mina sait, un silence où tout le monde la regarde et ensuite sa douce voix de madame-je-sais-tout assurant que nous voulons simplement vivre dans un monde tendre et paisible.

    Une question restera dans la case à réflexion toute ma vie :
    - Est-ce si stupide ?

    Fin

     

     


  • Commentaires

    1
    Lundi 3 Novembre 2014 à 09:23
    2
    Marlene T.
    Mardi 18 Novembre 2014 à 21:39

    c'est toujours triste quand ça finit, une aventure qu'on a suivit
    (mais ce qu'il y a de bien avec les mots, c'est qu'on peut les relire)
    tes anges vont me manquer... et j'espère les retrouver un de ces jours sur papier
    Je t'embrasse !

    3
    Mercredi 19 Novembre 2014 à 22:15

    pas d'édition en vue, mais on ne sais jamais...

    je t'embrasse aussi :-)

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