• Lecture – 13/02/13

    J'entendais l'autre jour à la radio, pendant les grèves de l'automne, le témoignage d'un individu exaspéré battant le pavé devant la gare St-Lazare. L'homme disait ceci : Je me sens littéralement pris en otage ! En otage ! Rien que ça ! Sache pauvre crétin qu'être pris en otage c'est pas ça du tout, être pris en otage, c'est être accroché à un radiateur un sac sur la tête dans une cave humide, et puis, parfois, un otage, on lui coupe un doigt au sécateur, qu'on met dans une enveloppe à bulles pour faire bien comprendre qu'on rigole pas.

    Et puis, pauvre cloporte servile, un otage ça se choisit, parce que ça a une valeur, on cherche à l'échanger, alors que toi, pauvre abruti prétentieux, imagines-tu une minute que ta belle-mère envisage de débloquer les 10 000 euros de son livret A pour te récupérer et pouvoir encore t'entendre te plaindre chaque dimanche de la flambée de la délinquance et de la tiédeur du gigot. […]

    (Ructor Vigo – Ça va encore faire des histoires…)


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