• Liste du jour (et de la nuit)

    Un poème
    Un orage
    Un foudroiement de box
    Un chemin raviné
    Un départ de Chercheur
    Un retour d'Etudiant
    Un roman passionnant
    Une question existentielle
    Un crapaud dans le caffoutche


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  • Liste du jour

    1 poème
    2 courriers
    3 lessives
    4 visites
    5 étoiles
    6 convives hilares
    7 cabrians descendus à la tong
    (mais pas d'un coup)


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  • Ma chère Frangine,

    Nous avons des chaleurs
    de mois de juillet,
    la maison vit encore le rythme de l'été.
    Je suis désolée de lire que tu as froid à Paname,
    mais te réchauffe au soleil de ton cœur,
    (d'ici vous êtes gens Nord).
    J'ai moi aussi expérimenté la botanique, j'ai adopté une plante ; elle était misérable, je l'ai nommé, lui ai parlé tendrement tous les jours, elle s'est tout de suite épanouie, elle est devenue grasse comme une hydre.
    Beaucoup de travaux en cours, la saison qui vient ne s'annonce pas propice au ralentissement du monde (cf pièce jointe).
    A la radio passe une belle chose, Fitzgerald et Armstrong, Autumn in New York.
    A propos de l'amour, je regarde les hommes, je m'en tiens éloignée.
    Que la pluie te soit douce.
    Bien à toi

    Peace and be wild
    Lady Day, chlorophylle.

    Une déclaration politique en pièce jointe (ma nouvelle donne).

    P.J. Sans renier mon implication au mouvement de ralentissement du monde, j’estime que le nouveau (monde) requiert mon attention et mes compétences à un autre poste.
    Je rejoins de ce pas la phalange de propagande de la douceur.


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  • Un sujet de conversation, une vidéo du jour, et un poème (de toujour toujours)

    Baisse des allocations familiales, du congé parental
    (on attend d'un jour à l'autre celle des émoluments des sénateurs – par exemple)

    L'air est léger
    on dirait un soir d'été
    sur la petite route de Tuisper,
    ce qui se passe dans mon dos
    déborde sur les côtés
    je m'arrête pour regarder
    entre deux flots de nuages gris, bleus
    un jaune éblouissant
    mousseux
    doré
    bordé de pourpre
    tempétueux
    L'écho de sa lumière
    sur tout le ciel aux alentours

    L'amour se tient
    devant la mort
    comme une pince à linge
    dans le vent du soir
    (Armand le Poète)


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  • Sujets de conversations de table ronde et cigarette digestive

    Le paysage changeant, les machines remplacent les hommes à la poste, à la banque, à la gare, à la boulangerie, la disparition des caissières dans les super (cf Arthur H).
    Pourquoi une machine remplaçant un humain au travail n'est pas un progrès pour l'humain ?

    Le masculin et le féminin en chacun de nous, l'équilibre entre les deux,
    varié, variable.

    La nuit douce, la lune pleine.


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  • Ma chère Guerrière Pacifique,

    Les acacias sauvegardent le soleil
    dans la couleur de leur feuillage,
    la vigne en rougit.
    Première soupe de la saison hier au soir, à la goulash, deux polonais aux regards clairs autour de la table ronde, les conversations polyglottes parlent du vin et de la vie.
    (dans le monde nouveau, on va à l'essentiel)
    Conversation de femmes au téléphone avec Scarlet jeune maman, elle découvre cet autre continent, s'aperçoit qu'elle devient louve, rigolades.
    A la cigarette digestive, le Chercheur nous informe que toutes les sources terrestres et célestes annoncent le clash pour l'année qui vient ; nous cherchons une rime pour 2015, mais même le dictionnaire reste muet, quelqu'un propose : 2015, Marignan.
    En attendant, j'écris des poèmes avec des fleurs dedans.
    Je sais que je suis en retard, peut-être en avance, mais il me semble me souvenir d'un joyeux anniversaire à te souhaiter.
    Que toutes les années te soient douces.
    Bien à toi.

    Fierté et solidarité
    Lady Day, na zdrowie

    En pièce jointe, une photo du jour.

    P.J. La lumière de l'après-midi, sous la tonnelle,
    à un bout de la table, celui qui dépasse et se trouve au soleil, John Pantoufle étalée,
    à l'autre bout, le Chercheur et moi, chacun travaille à son ordinateur,
    en fond le saxo du voisin.

     

     

     


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  • LES ANGES ONT PARFOIS DES NOMS DE TRAIN

    Hélène Dassavray

    Épisode précédent

    Tous les épisodes

    Épisode 34

    La poésie de Mina


    La journée s'écoule doucement, Mina propose une balade au square. J’ose enfin lui poser la question et Mina raconte la vie de Colette, pas ma tante : l'écrivain. J’ai presque crié :
    - Voilà ! C'est ça que je veux ! Une vie comme un roman !
    En nous promenant dans les allées enneigées Mina me donne ses derniers conseils pour le soir. J’essaye de rendre mon regard aussi profond que le sien :
    - Je gagnerai ce billet d'avion parce que ça ne peut pas être autrement.
    - Je n'en doute pas.

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  • Dans une autre vie,
    je serai la voie du milieu,
    ni trop embrasse
    ni mal étreint
    je serai mesure en toute chose.
    Dans une autre vie.


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  • Conversation et rigolade autour de la table ronde, au sujet d'une grande question :
    être spirituel ou pas.

    Dans une autre vie,
    je serai une théorie scientifique
    - prouvée.


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  • Exposition d'art numérique parmi les tableaux de Vazarely à Zaï,
    une femme se suicide toutes les dix secondes,
    quelqu'un a enregistré le son de la Terre sur des vinyles,
    au vernissage on mange un arc-en-ciel et des moutons en biscuit,
    .
    Sur la petite route de Tuisper, entre chien et loup.
    Les vignes de chaque côté, à l'Ouest un ciel de nuages rouges et dorés,
    au Nord, au loin, une brouillard sombre, des éclairs,
    tout à coup, m'obligeant à me serrer le plus possible sur le bas-côté,
    je croise un fourgon blindé.
    (je vois ça, je ne vois rien)

    Au retour, conversation entre filles avec le Chercheur à propos de l'amour, de nos respectives reconstructions, des lois de l'Univers et de la cinquième dimension où les questions ne restent pas sans réponse – enfin, pour la plupart.

    Puis je lis un poème sur des mouches.


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  • Une position amoureuse, une direction, un poème maternel.


    Détachée cependant disponible.

    A la cigarette digestive, Coloc Bingo et moi nous apercevons que nous avons le même rêve depuis toujours.

    Dis, toi,
    ne la ramène pas,
    quand je t'ai connu,
    tu étais moins gros,
    qu'un petit pois.


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  • La Terre a perdu la moitié de ses animaux sauvages en quarante ans.
    Pour ma part, dans ce laps de temps, j'ai blessé un sanglier -
    c'était un accident.
    Et si j'ai porté un bracelet en ivoire, certainement mangé et utilisé des produits ayant causé la mort des bestioles, j'en demande pardon au monde nouveau.


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  • Ma chère Frangine,

    Dans les chênes, les bouleaux
    une douceur de vent
    le ciel rouge de l'aube n'a pas tenu sa promesse de pluie
    Conversations avec le Chercheur, à propos de l'amour et son devenir, nous en parlons comme si nous étions des sœurs.
    J'apprécie sa grande foi, moi j'ai le cœur fermé.
    Il trouvera sa princesse, je travaille la question.
    Félicite pour moi Filleule-de-l'amour, ce n'est pas rien d'avoir son code.
    J'aurais souhaité la même chose pour la vie, tu passes le code, la conduite, et tu prends la route en connaissant les règles.
    Tu m'expliqueras pourquoi vous avez baptisé votre jardin partagé La Baleine ? Jonasz ? Celui qui avait vingt-cinq ans en l'an 2000 ?
    Paname me manque.
    Que les souffles d'Eole te soient doux.
    Bien à toi.

    Peace and be wild.
    Lady Day, touriste.

    P.S. Thérésa et Patrick s'embrassent enfin à la fin de la saison 6, cela leur a pris 132 épisodes - comme quoi l'amour a tout son temps (lui aussi).


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  • LES ANGES ONT PARFOIS DES NOMS DE TRAIN

    Hélène Dassavray

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    Épisode 33

    Le nom de Franz (2)

    Nous avons peu dormi mais serrés les uns contre les autres. Les bougies ont tenu toute la nuit. Le matin est d'une indécente luminosité.
    Nous avons décidé d'aller dire au revoir à Franz.
    Mina et moi sommes les dernières à sortir, Mina s'arrête dans la cour et lève la tête
    - Tu ne sens rien ?
    Je regarde le ciel, je reconnais cette lumière.
    - Il va neiger !
    - Tu remontes vite chercher les paillettes ?

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  • Une chanson dans un film
    Combien je regrette
    mon bras si dodu
    ma jambe bien faite
    et le temps perdu
    Ensuite il faut manger du chocolat

    A la tablée du soir, conversation à propos de la sociocratie, puis du monde qui se ferme (des amies avaient prévu un voyage au Maroc annulé pour cause de terrorisme), on parle aussi de la voie, des voies, du chemin, de la route, puis du monde qui s'ouvre…


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  • T'inquiète mobylette
    il y aura toujours des amis pour les tablées
    des crooners à la radio
    des hommes honnêtes
    des ciels en couleurs
    des anges à naître
    des vaches dans les prés
    des femmes réjouies
    et les dialogues d'Audiard


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  • L'automne
    avance en douce
    entrouvre l'équinoxe
    et tamise la lumière


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  • Où il est question de collectivité, de responsabilité, où l'on résume la conversation du soir avant d'aller se coucher après une journée de pluie qui a eu sa part de magie et de poésie :
    Ne nous voilons pas la face.


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  • L'hiver arrive, et nous sommes de la garde de nuit.

    Prêtez-moi deux neurones
    ce n'est pas que j'en manque
    mais ils sont impliqués
    dans de sales affaires
    les vôtres n'ont pas servi
    lorsque vous m'élisiez
    Prêtez-moi deux neurones
    j'en ferai bon usage
    une fois à l'Elysée
    promis je les rendrai
    peut-être au centuple
    sûr défiscalisés
    (Tacite)

    Le bonheur est le simple accord entre un être et l'existence qu'il mène.
    (Albert Camus)


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  • Des photos, des psychologies, et une philosophie.

    Tablée de pirates chez Capitaine Sensible, la conversation fait le tour du monde et des voyages que l'on rêve ensemble.
    Après-midi à retranscrire des interviews pour un livre, dehors, au soleil, avec la musique des voisins – saxo puis reggae.
    Arrivée de Tata et Tonton Reporter les bras chargés de cancoillotte, de comté, de saucisses de Morteau.
    Le Chercheur retape ses chaussures avant de prendre à nouveau la route.
    Nous parlons, comme souvent, des relations entre les hommes et les femmes, de l'autre, de l'autre miroir, quelqu'un dit je suis joli quand je te regarde.
    A la cigarette digestive, on raconte le Paysan voisin qui, sur les conseils de deux vendangeurs polonais invente un vin d'aubépine, rigolade sur le dos de l'aubépine et ses allitérations, ses bonheurs matutinaux.
    Le Chercheur transmet une formule : Être plus pour gagner plus.

     


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  • LES ANGES ONT PARFOIS DES NOMS DE TRAIN

    Hélène Dassavray

    Épisode précédent

    Tous les épisodes

    Épisode 32

    Le nom de Franz


    Il est décidé que nous restions là pour l'instant, en attendant Coco. Nous sortirons plus tard assister à un concert dans un bar.
    Nous parlons de l'amour, le sujet de conversation le plus passionnant que je connaisse. Chacune a sa théorie.
    - L'amour c'est un instant magique.
    - C'est un choix.
    - C'est un vase communicant.
    - C'est une compatibilité de pathologies.
    - C'est le meilleur.
    - C'est le bordel.
    - C'est le meilleur bordel.

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  • Une oreille d'éléphant pèse 45 kg
    60 milliards de neutrinos nous traversent chaque seconde
    L'escroc revient


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  • Photos et vidéos du jour, une philosophie et une projection.

    Une grosse voiture, silencieuse et confortable, fend le vent.
    Dedans, Lulubelle, moi, et la rigolade.

    Sur la terrasse d'une maison couleur du soleil, une table.
    Sur la table, des feuilles, des stylos, un ordinateur, un cendrier, des tasses.
    Autour de la table, Flore, Lulubelle, moi, un scénario et des rigolades.
    Dans la maison dort un trésor vieux de cinq jours.

    Un fauteuil dans le salon, Flore dans le fauteuil, Solal dans les bras de Flore.
    L'image, ancestrale, universelle, le visage de la mère nourrissant son enfant.
    (si nous sommes créateurs du monde qui nous entoure, c'est peut-être bien d'ici que lui vient sa beauté)

    Aime tout le monde, crois en quelques uns et ne fais de mal à personne.
    (William Shakespeare)

    Quand il aura de la barbe, je dirai en riant à Solal que j'ai changé sa couche lorsqu'il avait cinq jours, et que c'était comme un cadeau.


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  • Ma chère Frangine,

    Dans le vent
    et l'été
    l'intensité
    et le présent.
    Toutes les cartes, les anges, les oracles, disent la même chose à chacun,
    Le Chercheur résume : c'est la maison du lâcher prise.
    C'est peut-être pour cela qu'il se fait une fièvre, il tremble de froid et a le front brûlant.
    (Coloc Bingo et moi sommes des infirmiers du strict minimum)
    Tu écris que lorsque tu pleures tu te sens plus humaine, je te ferai dire que c'est le rire qui nous est propre.
    Cela noté, de quelque manière que ce soit, l'important est de lâcher prise…
    Je te vois bien écouter tes plantes pousser dans ton jardin parisien, ici je viens de découvrir un squatteur inattendu et vaillant : un lierre sur le mur du Nord.
    (le lierre au Nord, les tournesols au Sud, si nous sommes créateurs du monde qui nous entoure, son désordre ne vient pas d'ici)
    Que tes rêves te soient doux.
    Bien à toi.

    Liberté, équité, franginité.
    Lady Day, détendue.

    Aujourd'hui c'est poésie en pièce jointe

    P.J. Le signe et l'ascendant

    Je suis l'illettrée
    la sans dent
    la vermine qui grouille
    pour vous servir
    mes bon maîtres

    touchez ma bosse

    (Tacite)


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  • Un diagnostic, un constat, et une capture d'écran.

    Personne n'est paresseux, souffre tout au plus de quelque déficience de la motivation.

    Par ailleurs et juste pour dire, deux noms de femmes sur 303 stations de métro parisien …
    dont une associée à son mari.
    (Louise Michel, sur la ligne 3, et Pierre et Marie Curie, sur la ligne 7)

    Je regarde une interview de Jeanne Moreau, elle dit je suis à un âge où je n'ai plus peur de rien, ses yeux pétillent.


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  • Deux photos, un constat, une actualité, et une vidéo.

    Au début du jour, par la porte fenêtre du bureauchambre, vue sur la prairie et, au fond, une partie du potager.
    Celle où Coloc Bingo a planté des tournesols.
    (3m de haut – au bas mot)

    De retour de Zaï, sur la petite route, à la tombée de la nuit,
    dans la lumière des phares, à deux mètres de moi, traverse tranquillement un renard, le bout de sa queue blanche.
    (consultation des cartes à l'arrivée : La médecine de Renard nous engage à examiner tous les usages possibles de l'unité harmonieuse.)

    Tout les lundis, ou presque, je balaie devant ma porte.

    Une pensée pour Braveheart en entendant parler d'un british referendum.

    La nuit noire, portes et fenêtres ouvertes,
    le voisin donne un concert au saxophone.
    (si nous sommes créateurs du monde qui nous entoure, ce n'est pas d'ici que lui viennent ses fausses notes)


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  • Deux arrivées, un constat, et de la critique de livre

    Bienvenue Alice et Solal,
    Comme des promis, vous êtes arrivés le même jour, à la même heure.
    (à quelques centaines de kilomètres de distance)
    Ce monde est dingue, mais vous verrez la vie est belle.
    Que la Force et la Poésie soient avec vous.

    La grève à Air France ne me dérange pas du tout. Allez-y les gars !

    Il n'est ni bien ni mal écrit, il est maladroit, plein de ressentiment, parfois impudique, il est une bêtise du point de vue politique, il peut même paraître indigne, et pourtant il m'a touchée.
    Il circule en pdf, est arrivé dans ma boîte mail, et je l'ai lu.
    Il a été un sujet de discussion avec nombre de mes amis, l'avis général est que cette femme a voulu se faire du pognon, ou se venger d'un homme qui l'a mondialement humiliée, qu'elle n'est pas assez intelligente pour jouer dans la cour des grands.
    C'est possible.
    Ce que je sais c'est que bien qu'elle vive à des années lumière de ma réalité, j'ai lu le livre d'une femme blessée, et son humanité ne m'était pas étrangère.


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