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Sur la route sauvage,
dans le silence et le soleil,
les verts virant au jaune,
les jaunes qui s'orangent,
les ocres, les vermillons, les pourpres, les grenats,
s'opposent à l'azur -
bleu d'une seule pièce.
Saisir l'enchantement.
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A minuit,
au milieu de la bande blanche de la rue de la ville,
une oie -
incongrue et immobile.
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Sur la petite route de Lioux,
croiser un troupeau de 2 Chevaux,
authentiques et flambantes,
des souvenirs remontent -
à la manivelle.
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Les vaches bien gardées,
les planètes bien alignées,
midi à chaque porte,
la conjoncture devrait être favorable.
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Des jours d'été au cœur de l'automne,
le projecteur éclate les couleurs,
le royaume flamboie comme il respire.
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Parfois, après avoir lu le livre,
le personnage appelle,
remercie, félicite,
éloigne pour un instant la question -
être ou ne pas être un blaireau.
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Quand nous serons grandes nous serons des baleines à bosse,
pour rire doublement,
comme des baleines,
et comme des bossues.
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il faut des gens inutiles
il sont nécessaires à la biodiversité
(Fanny Chiarello in Je respire discrètement par le nez)
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Traverse à la pleine lune,
sur des ponts aléatoires,
des précipices répertoriés,
en sifflotant gaiement.
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La vie comme un puzzle qui s'inventerait au fur et à mesure -
chaque pièce nécessaire au tout.
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Dans la lumière du Nord,
les mots voyagent,
touchent, tournent, reviennent,
même le ciel en est complice.
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Ils ont fait comme l'oiseau,
et maintenant il doivent danser.
Ils n'auront pas quitté
leurs habits de lumière.
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La caravane battue de vent
grince et tangue,
bateau saoul de grand large -
le souffle du voyage.
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Comme dans la vie,
si l'on veut être juste (de justesse, pas de justice),
surtout ne pas se demander (sur l'instant)
ce que d'autres vont en penser.
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Voilà, ce sont les derniers jours de soleil
tout nous y conduit méticuleusement
dès l’embauche du jour.
On voyait ces derniers temps
l’empire de l’été basculer
vers sa fin qu’aucun parasol
ne pouvait soutenir, ni chaise-longue reposer.
Les herbes même ne poussent plus.
On se suffit de peu pour vivre
et vivre nous importe encore plus.
(Alain Eludut in Terre à ciel)
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