• Le courrier du dimanche

    De Paname, le 280 615

    Mon cher Coloc Bingo,

    Le phare de la Tour Eiffel
    tourne dans la ville
    loin devant lui
    jusqu'au balcon où l'on prend
    l'illusion d'une fraîcheur
    A Paris
    les nuits sont aussi chaudes que les jours
    un constat météorologique
    pas une métaphore.
    Quoique.
    Une roumaine sur un matelas au pied de l'immeuble, crie pendant des heures, j'ai le sentiment qu'elle raconte son histoire.
    Une histoire qui fait crier, sur le trottoir de la nuit d'une ville étrangère.
    La plus belle du monde, disent-ils.

     As-tu vu que la Finlande fait le test du revenu de base ?
    C'est compliqué à apprendre le finnois ?

    J'ai lu quelque chose qui m'a fait penser à nos conversations : Ne plus accepter le combat politique, car c’est un faux combat. Il n’y a pas de droite ni de gauche, il y a les maitres et les esclaves c’est tout !
    Nous avons passé avec Einstein une soirée délicieuse de rigolades et parler cash, divers sujets abordés autour de la table ronde : le triangle des Bermudes de la gare de Lyon, le fait que les informations proviennent d'un monde occidental et libéral, la théorie de l'attachement, le concept du Bisounours dangereux, la cinquième dimension ,les tartes aux fraises et les poubelles, avec pour finir la citation du jour (tu connais Einstein) : Je me demande comment et pourquoi la Nature met tant d'entêtement, tant d'adresse, et tant d'indifférence biologique à faire que vos fils ressemblent à ce point à leurs pères. (Léo Ferré)
    On me dit une phrase qui me reste et fraye son chemin : tu n'as pas besoin de jouer à être toi.
    Dans la nuit, avec Filleule-de-l'Amour, une cigarette digestive et une discussion sur la vie sexuelle des femmes. Ensuite nous partageons notre amour pour Oxmo Puccino.
    Le lendemain Frangine dit qu'elle se sent comme une grenouille sous un rouleau compresseur, ensuite elle retourne à ses jeux et s'étonne de ne pas avoir reçu de météorite alors qu'on est jeudi (sic).
    A voir : My sweet Pepperland, western féministe au Kurdistan.
    Sinon, la vie va, selon l'angle de vue, ici comme ailleurs.
    Je marche, citadine bluffée par les variantes humaines (la symphonie des âmes).
    Prends soin de toi et fais-toi la vie douce.
    Love, Peace, and be Wild.

    Lady Day
    (à pied)

    Aujourd'hui c'est poésie en pièce jointe

    P.J.mélancolie
    non

    simple mouvement lent de vivre
    on puise ce qu’on peut
    dans le courant

    tout ce qui file entre les doigts
    ciel ou paquet de tabac
    livre herbe lettre peu importe

    la perte est continue
    dans le sans-mots du jour

    une benne quotidienne enlevée par la nuit
    les ordures ménagères

    des pans entiers de vivre
    devenus tout-venant

    (Antoine Emaz)


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