• Du Campement, le 201 015

    Ma chère Frangine,

    Que deviennent
    tous ces sentiments
    qui nous traversent
    dans le silence ?
    D'accord ce n'est pas dimanche, mais d'abord est-ce bien sûr ?
    Qui a décrété qu'aujourd'hui n'est pas dimanche ? Et puis tout change si vite.
    Lu je ne sais plus où : Changer c'est juste accompagner la vie.
    Conversations autour de la table ronde, interrogations sur la capacité de changement de toute une civilisation, interrogations sur nos capacités à nous adapter au changement (c'est maintenant ou bien ?).
    A la cigarette digestive il se dit que tout être humain est un compromis entre nature et culture mais que la nature humaine n'est pas brillante, pas très lumineuse. Quoique.

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  • Du Campement, le 041 015

    Ma chère Frangine,

    Le chat dort dans la maison
    l'automne est donc là
    en couleurs
    l'été n'a pas besoin de nous
    il est légèreté
    ensuite nos pas s'alourdissent
    il faut aller chercher la lumière dans la nuit
    comme les papillons
    et les êtres du même nom.
    Mon héros du jour s'appelle Krzysztof Olaf Charamsa : prêtre, gay, et heureux.
    Un homme debout.
    Du monde nouveau.
    Certaines personnes, agrandissent le monde, d'autres le rétrécissent,
    il faut croire que c'est ainsi qu'il respire.

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  • Du Campement, le 270 915

    Ma chère Frangine,

    Des hennissements de chevaux
    et le ciel qui se couvre
    on rentre les livres
    on penche les chaises
    on plie les transats
    on referme la porte
    à moitié
    de l'autre on regarde l'orage venir
    on tend la main
    pour disperser les nuages
    avant la tombée de la nuit
    on veut être là
    pour la lune rouge
    finalement la pluie ne tombe pas.
    L'afflux de réfugiés n'est pas une "crise", c'est le début d'un effondrement planétaire, Pablo Servigne dans un article où il décrit les facteurs d'effondrement social, l'environnement en première ligne.
    Comme tu le dis si bien :
    Éviter l'empathie avec la souffrance du vieux monde
    Il est cacochyme à bout de souffle
    Tu as raison, nous arrêterons la machine à détruire.

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  • Du Village, le 200 915

    Ma chère Frangine,

    Lavée par le vent
    à l'ombre d'un pin
    je regarde les lignes bouger
    les marées des sentiments
    rejeter sur la berge
    nos impuissances
    ma conscience est
    dans la douceur de ma main
    sur l'écorce de l'arbre.
    On me raconte ces Tuispersiens qui vendent leur maison parce qu'elle est près d'une mosquée. On me raconte les infos à la télé, on me raconte les manipulations, puis on m'en raconte d'autres manipulant les premières, à mon avis plus personne ne s'y retrouve.
    Nous avons intérêt à développer nos antennes personnelles et à leur faire confiance,
    il n'y aura bientôt plus aucune autre vérité vers laquelle se tourner.

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  • Du Campement, le 130 915

    Ma chère Frangine,

    Les orages de la nuit
    les journées de soleil
    celui de septembre
    tendre et caressant
    avec ce qu'il faut de vent
    pour aiguiser les sens
    aviver l'âme guerrière
    se sentir vivant.
    Ce n'est pas rien de se sentir vivant, ce n'est pas la même chose que l'être.
    J'avoue fermer un peu les écoutilles, j'ai déjà du mal à traiter les nouvelles de moi-même.
    De toute façon c'est un peu toujours la même chose, d'un côté le monde devient de plus en plus étriqué, fermé, barbare, sous un autre angle de vue il s'ouvre, se libère et grandit.

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  • Du Campement, le 060 915

    Ma chère Frangine,

    Les bateaux coulés
    de l'exode
    dernier refuge de l'espoir
    les plages des sacrifiés
    l'enfance échouée
    et pas vraiment ailleurs
    juste dans un endroit
    que l'on sait à peine imaginer
    quelques êtres
    d'un autre humain
    à qui profite le crime.
    Tu as vu, dans tous les pays d'Europe, ces femmes et ces hommes, debout, qui ouvrent les bras?

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  • Du Campement, le 230 815

    Ma chère Frangine,

    L'orage se rapproche
    le vent invite à la danse
    le ciel du Nord est noir
    des éclairs
    le tonnerre n'en finit pas
    le grain qui s'annonce
    fait trembler la tonnelle
    aucune être vivant
    dans les alentours
    ne fait son malin.
    Je reprends doucement, ce n'est pas encore Septembre.
    Être exigeant et gentil avec soi, à noter sur le cahier de texte de la rentrée.
    J'ai bien lu ton article sur Le National Cancer Institute annonçant que la consommation de cannabis détruirait les cellules cancéreuses.
    La prohibition a assez duré.

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  • Du Campement, le 160 815

    Ma chère Frangine,

    Le mois doux
    où le moi doute
    les premiers raisins
    les figues presque mûres
    et toutes ces certitudes
    quasi blettes
    comme toujours jusqu'ici
    nous relèverons le défi.
    J'apprends dans un article sur le parler djeune que mon presque credo est devenu un acronyme, dire désormais osef.

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  • De Tuisper le 090 815

    Ma chère Frangine,

    Nous laissons le sang aux vampires
    nous ne suons que l'eau
    espérant la pluie
    jouissant du vent
    nous rappelant l'hiver
    dans ce trop plein d'été
    le pas lourd
    dans un corps léger
    nous regardons les moissons brûler
    et l'eau des puits
    fondre comme neige au soleil
    même les plus jeunes le savent
    l'orage nous tourne autour
    Quelques petites choses en vrac, tu trieras toi-même, tu sais comment c'est dans la cinquième dimension.
    On me dit (tendrement) que je suis perchée, le pense-tu aussi ?

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  • De Tuisper le 020 815

    Ma chère Frangine,

    Les nuits de pleine lune
    une sorcière danse en moi
    échevelée et nue
    de jeunesse nourrie
    d'amour rassasiée
    elle cabriole
    lève les bras au ciel
    incante les puissances des magies réunies
    qu'elles déposent sur le monde
    leur voile de poésie
    puis elle se gausse d'elle-même
    et rentre se coucher
    dans un éclat de rire
    et néanmoins joyeuse.
    D'ailleurs, je ne sais plus rien du monde, personne ne l'a encore détruit ?

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  • De Paname, le 280 615

    Mon cher Coloc Bingo,

    Le phare de la Tour Eiffel
    tourne dans la ville
    loin devant lui
    jusqu'au balcon où l'on prend
    l'illusion d'une fraîcheur
    A Paris
    les nuits sont aussi chaudes que les jours
    un constat météorologique
    pas une métaphore.
    Quoique.
    Une roumaine sur un matelas au pied de l'immeuble, crie pendant des heures, j'ai le sentiment qu'elle raconte son histoire.
    Une histoire qui fait crier, sur le trottoir de la nuit d'une ville étrangère.
    La plus belle du monde, disent-ils.

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  • Du Campement, le 140 915

    Ma chère Frangine,

    Un orage sans fin
    nuit et jour
    les pluies chaudes
    la nuit dans le jour
    des éclairs
    le jour dans la nuit
    cascades de grondements
    les oiseaux en intermittence
    le reste des vivants
    louvoie en profil bas
    se demandant s'il est possible
    qu'une fois
    le ciel vraiment
    lui tombe sur la tête.
    3 millions d'enfants vivent sous le seuil de pauvreté, écris-tu.
    comment les puissants peuvent ils vivre avec ça ?
    comment moi je vis avec ça ?
    Je n'ai pas encore de réponse.
    Je n'ai jamais su quoi faire avec la colère.

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  • Du Campement, le 070 615

    Ma chère Frangine,

    Sur un mur de pierres
    éblouissantes
    en lettres maladroites
    le slogan de l'été :
    J'encule la canicule !
    Tout comme toi, mes déambulations
    me ramènent au centre
    de moi-même,
    le centre de nulle part.

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  • De Strasbourg, le 310 515

    Ma chère Frangine,

    L'Afrique
    L'Asie
    l'Europe
    les villes ont les pouvoirs
    de tous les continents
    l'Allemagne
    l'Alsace
    celle-ci chante en plus
    un dialecte rugueux
    qui fleure son pesant
    d'histoires incongrues.
    Séjour sans téléphone (panne d'antenne relais), sans ordinateur, le luxe d'être là seulement où je suis.
    Ne rien savoir d'autre.
    C'est la première fois que je reviens à Strasbourg depuis le décès de Philippe, l'impression qu'il est seulement allé boire un verre au Troc Café, qu'il va revenir tout à l'heure, comme à son habitude, rieur.

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  • De Gordes, le 240 515

    Ma chère Frangine,

    Murs de pierres sèches
    et verts tendres
    Mistral en fin de partie
    parfums de cade et de buis
    je manifeste solo
    dans la garrigue
    contre Monsanto
    (et pour Neil Young)
    Quelqu'un dit que le monde est divisé en deux catégories
    ceux qui vivent sa poésie
    et ceux qui creusent sa tombe.

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  • Du Campement, le 030 515

    Ma chère Frangine,

    Provence en tropiques
    l'air est poisseux
    une chaleur étrange
    humide
    peut-être les prémices
    du traité transatlantique
    Je ne sais pas où est la vérité, cette lumière de chaque instant (dans des rencontres, des mots, des parfums de fleurs), ou dans ce que l'on sait des terreurs du monde ?

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  • Du Campement, le 260 415

    Ma chère Frangine,

    Le parfum des lilas
    entête la prairie
    le printemps en mode commando
    perpétue son attentat
    à la beauté
    revendiqué par le premier rossignol
    As-tu vu la vidéo de cette écrivain, Fatou Diome ?
    Elle explique si clairement la situation, ce parallèle entre les migrations des pauvres vers l'Europe, et celles des puissants européens vers les pays du tiers monde.
    On sera riche ensemble ou on va se noyer tous ensemble, dit-elle.

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  • Du Campement, le 190 415

    Ma chère Frangine,

    Regarder les soubresauts
    du vieux monde
    la ligne brutale
    de son partage des eaux
    et des ossements.
    Je ne sais vraiment plus ce qui est juste, j'ai envie de me tenir loin de ces informations pour ne pas sombrer avec l'ineptie des hommes et des systèmes mais je suis ici et maintenant, c'est de ce monde dont je fais partie, je dois le savoir.

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  • Du Campement, le 050 415

    Ma chère Frangine,

    Nous relevons
    des vibrations planétaires
    particulières

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  • Du Campement, le 290 315

    Ma chère Frangine,

    Un jour après l'autre
    comme les pas des marchant
    du vent dans les voiles de la prairie
    à la moindre accalmie
    les oiseaux déploient
    sifflets et trilles
    dans les bouleaux encore décharnés
    les écureuils tendent l'oreille.
    Autour de la table ronde, conversation à propos de la difficulté à maintenir le cœur débonnaire, dans la joie et l'ouverture, quelqu'un demande à quel degré d'assombrissement sont réellement les temps (j'aime bien comme tu le dis : la planète en a grave plein les chaussettes)
    Puis un autre lance une blague, on remplit les verres,
    on fait tourner le monde et les cigarettes.

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  • Du Campement le 220 315

    Ma chère Frangine,

    Nous n'avons pas revu le soleil
    depuis son éclipse
    les mots ont leur logique.
    C'est la saison où l'on se rappelle la tendresse des hommes,
    quand la solitude pèse, je m'enivre de ma liberté.
    A voté, a choisi son cantonnier.
    Pas convaincue et même à contre cœur, juste tout faire pour ne pas laisser gagner les méchants. Et puis je connais un peu le bonhomme pour qui j'ai voté, je le soupçonne d'être honnête.

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  • Du Campement, le 150 3015

    Ma chère Frangine,

    Sur les bords des routes
    les amandiers en fleurs
    effacent les doutes
    on se fait à l'idée du printemps
    le lendemain c'est novembre
    on salue les crapauds en promenade familiale
    on attend que le brouillard se dissipe.
    Nul besoin d'être astrologue ou détenteur d'un quelconque savoir pour se rendre compte que cette année porte en elle le changement.
    Nous grandissons par à-coups, parfois ensemble.

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  • Du Campement, le 080 315

    Ma chère Frangine,

    Tiens, femme
    prends un jour -
    et estime-toi heureuse.
    Je bous, Sista, je bous de toute cette injustice faite aux femmes, je bous contre les hommes, contre les femmes, je bous de mon, de notre, impuissance.
    De ce jour comme une aumône, transformé en journée de la femme alors qu'il s'agit des droits des femmes.
    Et puis il y a eu cet article sur ces hommes afghans qui ont manifesté en burqua à Kaboul pour le droit des femmes. Les couillus.
    Ils confirment que les femmes ne s'en sortiront pas sans l'aide effective des hommes.
    Il n'est plus l'heure des discours.

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  • De Belfort le 010 315

    Ma chère Frangine,

    Le ciel bas
    la pluie en guirlande
    les odeurs de l'enfance
    le gris et sa lumière.
    Au lendemain de mon arrivée, je n'étais pas peu fière d'avoir ramené le soleil,
    temporairement cela va sans dire, le lion le mange dès qu'il le voit.
    Petit séjour chez Tata et Tonton Reporter, nous passons quelques jours sans trop mettre les antennes au dehors, nous jouons aux cartes, mangeons des meringues diaboliques et devisons de l'époque qui, tu as raison, ne sent pas très bon.
    Je te sens partager ce sentiment que dans la vérité des choses, le temps n'est plus aux mots.
    Nous verrons, comme tu le dis, mais nous parlions justement, autour de la table ronde, du fait que le pouvoir semble corrompre l'homme. Inévitablement ?

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  • Du Campement le 220 215

    Ma chère Frangine,

    Après la pluie vient le beau temps
    (et vice et versa)
    le ciel et moi
    faisons le tour de nos bleus.
    Si tu ne le trouves pas sur la toile je te l'enverrai, mais il faut absolument que tu prennes connaissance du discours de Yanis Varoufakis, ministre des finances grec, paru dans le Times cette semaine. Il te remontera le moral politique.
    C'est la Fée du bureau d'à côté qui me l'a transmis, j'apprends beaucoup de choses avec elle, son intransigeance et son intégrité me donnent des forces, de son côté elle dit que je l'apaise.
    C'est ce que j'ai toujours fait.
    Si on me laissait faire je règlerai le conflit au Proche-Orient en deux sourires trois câlins.

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  • Du Campement, le 150 215

    Ma chère Frangine,

    Le ciel blanc
    s'émiette au-dessus de la prairie
    c'est le troisième jour de pluie
    cependant
    chaque soir
    a l'heure du coucher
    un rayon de soleil
    par la petite fenêtre
    traverse la galaxie.
    Ici aussi le moral remonte, je me suis levée avec un inexplicable appétit du jour qui était là.
    Cette révolution se fera au lieu par lieu, au jour le jour, à l'initiative, à la créativité. Des alliances, des communautés, des réunions, du rêve, de la vie. Je te cite dans le texte.
    Oui, laissons-les, ignorons les avides, traitons cela avec désinvolture, et construisons l'alternative.
    Joyeux et débonnaires – autant que faire se peut.

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  • Du Campement, le 080 115

    Ma chère Frangine,

    Des traînées de ciel mauve
    et rose
    l'horizon entier recouvert de givre
    des flaques de neige sur la prairie
    le soleil s'infiltre
    à travers une brume de perles,
    tu serais là
    tu y verrais des fées.
    Oui, tu as raison, la solitude peut faire mal au ventre, mais elle a – comme toute chose – sa force et son pouvoir.
    Je lis que tu es repartie au combat, les temps qui courent appellent les âmes guerrières.
    Il faudrait aller en Grèce, se rendre compte sur place.
    Nous savons bien que la vérité a mille visages,
    en plus du monde qui change à vue d'œil.

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  • Du Campement, le 010 215

    Ma chère Frangine,

    Derrière les silhouettes des chênes
    sous le ciel bleu et sombre
    un soleil rouge
    sur fond jaune,
    une à une les étoiles apparaitront
    infinies et inaccessibles
    à nos petites existences ratatinées
    mais où le cœur y est.
    Mes pensées voyagent vers Paname aux couleurs du soir.
    Quelqu'un me dit que je manque d'ancrage terrestre, j'y travaille pourtant, mais c'est mon esprit, il vagabonde, je n'y peux mais.

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  • Du Campement, le 250 115

    Ma chère Frangine,

    La prairie sous le givre
    le soleil du matin
    également blanc
    éblouissant.
    Au Campement, le plan est juste pirate, sans la vigie.
    Doro raconte qu'à Strasbourg elle doit ouvrir son sac plusieurs fois par jour devant des types armés.
    Qu'en est-il à Paname ?
    Comme une enfant, en ce moment, je fais des cauchemars, dans différentes versions mais c'est toujours la guerre.
    Je me suis demandé pourquoi tout ce monde n'avait pas été aussi violemment blessé hier.
    Pour des petites filles juives assassinées, pour des pakistanaise lapidées, pour ce que l'on fait aux femmes Yézidies – je ne vais pas faire la liste. Puis je me suis dit qu'aujourd'hui est le hier de demain (l'histoire du vieux motard que jamais)

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  • Du Campement, le 180 115

    Ma chère Frangine,

    Quelque chose a changé
    personne ne sait encore
    le chemin que prendront les choses
    je te lis en colère
    moi je suis triste
    une infinie tristesse
    le sentiment d'assister, impuissante, à l'ultime combat
    Moyen âge vs cinquième dimension
    je ne me remets pas de ce que je lis du sort réservé aux femmes à travers le monde

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