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Par Dassavray le 21 Octobre 2015 à 11:23
Du Campement, le 201 015
Ma chère Frangine,
Que deviennent
tous ces sentiments
qui nous traversent
dans le silence ?
D'accord ce n'est pas dimanche, mais d'abord est-ce bien sûr ?
Qui a décrété qu'aujourd'hui n'est pas dimanche ? Et puis tout change si vite.
Lu je ne sais plus où : Changer c'est juste accompagner la vie.
Conversations autour de la table ronde, interrogations sur la capacité de changement de toute une civilisation, interrogations sur nos capacités à nous adapter au changement (c'est maintenant ou bien ?).
A la cigarette digestive il se dit que tout être humain est un compromis entre nature et culture mais que la nature humaine n'est pas brillante, pas très lumineuse. Quoique.
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Par Dassavray le 4 Octobre 2015 à 22:21
Du Campement, le 041 015
Ma chère Frangine,
Le chat dort dans la maison
l'automne est donc là
en couleurs
l'été n'a pas besoin de nous
il est légèreté
ensuite nos pas s'alourdissent
il faut aller chercher la lumière dans la nuit
comme les papillons
et les êtres du même nom.
Mon héros du jour s'appelle Krzysztof Olaf Charamsa : prêtre, gay, et heureux.
Un homme debout.
Du monde nouveau.
Certaines personnes, agrandissent le monde, d'autres le rétrécissent,
il faut croire que c'est ainsi qu'il respire.
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Par Dassavray le 27 Septembre 2015 à 21:11
Du Campement, le 270 915
Ma chère Frangine,
Des hennissements de chevaux
et le ciel qui se couvre
on rentre les livres
on penche les chaises
on plie les transats
on referme la porte
à moitié
de l'autre on regarde l'orage venir
on tend la main
pour disperser les nuages
avant la tombée de la nuit
on veut être là
pour la lune rouge
finalement la pluie ne tombe pas.
L'afflux de réfugiés n'est pas une "crise", c'est le début d'un effondrement planétaire, Pablo Servigne dans un article où il décrit les facteurs d'effondrement social, l'environnement en première ligne.
Comme tu le dis si bien :
Éviter l'empathie avec la souffrance du vieux monde
Il est cacochyme à bout de souffle
Tu as raison, nous arrêterons la machine à détruire.
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Par Dassavray le 20 Septembre 2015 à 22:28
Du Village, le 200 915
Ma chère Frangine,
Lavée par le vent
à l'ombre d'un pin
je regarde les lignes bouger
les marées des sentiments
rejeter sur la berge
nos impuissances
ma conscience est
dans la douceur de ma main
sur l'écorce de l'arbre.
On me raconte ces Tuispersiens qui vendent leur maison parce qu'elle est près d'une mosquée. On me raconte les infos à la télé, on me raconte les manipulations, puis on m'en raconte d'autres manipulant les premières, à mon avis plus personne ne s'y retrouve.
Nous avons intérêt à développer nos antennes personnelles et à leur faire confiance,
il n'y aura bientôt plus aucune autre vérité vers laquelle se tourner.
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Par Dassavray le 13 Septembre 2015 à 20:56
Du Campement, le 130 915
Ma chère Frangine,
Les orages de la nuit
les journées de soleil
celui de septembre
tendre et caressant
avec ce qu'il faut de vent
pour aiguiser les sens
aviver l'âme guerrière
se sentir vivant.
Ce n'est pas rien de se sentir vivant, ce n'est pas la même chose que l'être.
J'avoue fermer un peu les écoutilles, j'ai déjà du mal à traiter les nouvelles de moi-même.
De toute façon c'est un peu toujours la même chose, d'un côté le monde devient de plus en plus étriqué, fermé, barbare, sous un autre angle de vue il s'ouvre, se libère et grandit.
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Par Dassavray le 6 Septembre 2015 à 22:17
Du Campement, le 060 915
Ma chère Frangine,
Les bateaux coulés
de l'exode
dernier refuge de l'espoir
les plages des sacrifiés
l'enfance échouée
et pas vraiment ailleurs
juste dans un endroit
que l'on sait à peine imaginer
quelques êtres
d'un autre humain
à qui profite le crime.
Tu as vu, dans tous les pays d'Europe, ces femmes et ces hommes, debout, qui ouvrent les bras?
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Par Dassavray le 23 Août 2015 à 21:15
Du Campement, le 230 815
Ma chère Frangine,
L'orage se rapproche
le vent invite à la danse
le ciel du Nord est noir
des éclairs
le tonnerre n'en finit pas
le grain qui s'annonce
fait trembler la tonnelle
aucune être vivant
dans les alentours
ne fait son malin.
Je reprends doucement, ce n'est pas encore Septembre.
Être exigeant et gentil avec soi, à noter sur le cahier de texte de la rentrée.
J'ai bien lu ton article sur Le National Cancer Institute annonçant que la consommation de cannabis détruirait les cellules cancéreuses.
La prohibition a assez duré.
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Par Dassavray le 16 Août 2015 à 18:48
Du Campement, le 160 815
Ma chère Frangine,
Le mois doux
où le moi doute
les premiers raisins
les figues presque mûres
et toutes ces certitudes
quasi blettes
comme toujours jusqu'ici
nous relèverons le défi.
J'apprends dans un article sur le parler djeune que mon presque credo est devenu un acronyme, dire désormais osef.
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Par Dassavray le 9 Août 2015 à 22:45
De Tuisper le 090 815
Ma chère Frangine,
Nous laissons le sang aux vampires
nous ne suons que l'eau
espérant la pluie
jouissant du vent
nous rappelant l'hiver
dans ce trop plein d'été
le pas lourd
dans un corps léger
nous regardons les moissons brûler
et l'eau des puits
fondre comme neige au soleil
même les plus jeunes le savent
l'orage nous tourne autour
Quelques petites choses en vrac, tu trieras toi-même, tu sais comment c'est dans la cinquième dimension.
On me dit (tendrement) que je suis perchée, le pense-tu aussi ?
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Par Dassavray le 3 Août 2015 à 02:00
De Tuisper le 020 815
Ma chère Frangine,
Les nuits de pleine lune
une sorcière danse en moi
échevelée et nue
de jeunesse nourrie
d'amour rassasiée
elle cabriole
lève les bras au ciel
incante les puissances des magies réunies
qu'elles déposent sur le monde
leur voile de poésie
puis elle se gausse d'elle-même
et rentre se coucher
dans un éclat de rire
et néanmoins joyeuse.
D'ailleurs, je ne sais plus rien du monde, personne ne l'a encore détruit ?
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Par Dassavray le 28 Juin 2015 à 22:34
De Paname, le 280 615
Mon cher Coloc Bingo,
Le phare de la Tour Eiffel
tourne dans la ville
loin devant lui
jusqu'au balcon où l'on prend
l'illusion d'une fraîcheur
A Paris
les nuits sont aussi chaudes que les jours
un constat météorologique
pas une métaphore.
Quoique.
Une roumaine sur un matelas au pied de l'immeuble, crie pendant des heures, j'ai le sentiment qu'elle raconte son histoire.
Une histoire qui fait crier, sur le trottoir de la nuit d'une ville étrangère.
La plus belle du monde, disent-ils.
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Par Dassavray le 14 Juin 2015 à 23:55
Du Campement, le 140 915
Ma chère Frangine,
Un orage sans fin
nuit et jour
les pluies chaudes
la nuit dans le jour
des éclairs
le jour dans la nuit
cascades de grondements
les oiseaux en intermittence
le reste des vivants
louvoie en profil bas
se demandant s'il est possible
qu'une fois
le ciel vraiment
lui tombe sur la tête.
3 millions d'enfants vivent sous le seuil de pauvreté, écris-tu.
comment les puissants peuvent ils vivre avec ça ?
comment moi je vis avec ça ?
Je n'ai pas encore de réponse.
Je n'ai jamais su quoi faire avec la colère.
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Par Dassavray le 7 Juin 2015 à 21:17
Du Campement, le 070 615
Ma chère Frangine,
Sur un mur de pierres
éblouissantes
en lettres maladroites
le slogan de l'été :
J'encule la canicule !
Tout comme toi, mes déambulations
me ramènent au centre
de moi-même,
le centre de nulle part.
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Par Dassavray le 3 Juin 2015 à 02:53
De Strasbourg, le 310 515
Ma chère Frangine,
L'Afrique
L'Asie
l'Europe
les villes ont les pouvoirs
de tous les continents
l'Allemagne
l'Alsace
celle-ci chante en plus
un dialecte rugueux
qui fleure son pesant
d'histoires incongrues.
Séjour sans téléphone (panne d'antenne relais), sans ordinateur, le luxe d'être là seulement où je suis.
Ne rien savoir d'autre.
C'est la première fois que je reviens à Strasbourg depuis le décès de Philippe, l'impression qu'il est seulement allé boire un verre au Troc Café, qu'il va revenir tout à l'heure, comme à son habitude, rieur.
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Par Dassavray le 25 Mai 2015 à 11:10
De Gordes, le 240 515
Ma chère Frangine,
Murs de pierres sèches
et verts tendres
Mistral en fin de partie
parfums de cade et de buis
je manifeste solo
dans la garrigue
contre Monsanto
(et pour Neil Young)
Quelqu'un dit que le monde est divisé en deux catégories
ceux qui vivent sa poésie
et ceux qui creusent sa tombe.
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Par Dassavray le 3 Mai 2015 à 19:00
Du Campement, le 030 515
Ma chère Frangine,
Provence en tropiques
l'air est poisseux
une chaleur étrange
humide
peut-être les prémices
du traité transatlantique
Je ne sais pas où est la vérité, cette lumière de chaque instant (dans des rencontres, des mots, des parfums de fleurs), ou dans ce que l'on sait des terreurs du monde ?
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Par Dassavray le 26 Avril 2015 à 23:09
Du Campement, le 260 415
Ma chère Frangine,
Le parfum des lilas
entête la prairie
le printemps en mode commando
perpétue son attentat
à la beauté
revendiqué par le premier rossignol
As-tu vu la vidéo de cette écrivain, Fatou Diome ?
Elle explique si clairement la situation, ce parallèle entre les migrations des pauvres vers l'Europe, et celles des puissants européens vers les pays du tiers monde.
On sera riche ensemble ou on va se noyer tous ensemble, dit-elle.
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Par Dassavray le 20 Avril 2015 à 22:29
Du Campement, le 190 415
Ma chère Frangine,
Regarder les soubresauts
du vieux monde
la ligne brutale
de son partage des eaux
et des ossements.
Je ne sais vraiment plus ce qui est juste, j'ai envie de me tenir loin de ces informations pour ne pas sombrer avec l'ineptie des hommes et des systèmes mais je suis ici et maintenant, c'est de ce monde dont je fais partie, je dois le savoir.
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Par Dassavray le 6 Avril 2015 à 00:33
Du Campement, le 050 415
Ma chère Frangine,
Nous relevons
des vibrations planétaires
particulières
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Par Dassavray le 29 Mars 2015 à 20:56
Du Campement, le 290 315
Ma chère Frangine,
Un jour après l'autre
comme les pas des marchant
du vent dans les voiles de la prairie
à la moindre accalmie
les oiseaux déploient
sifflets et trilles
dans les bouleaux encore décharnés
les écureuils tendent l'oreille.
Autour de la table ronde, conversation à propos de la difficulté à maintenir le cœur débonnaire, dans la joie et l'ouverture, quelqu'un demande à quel degré d'assombrissement sont réellement les temps (j'aime bien comme tu le dis : la planète en a grave plein les chaussettes)
Puis un autre lance une blague, on remplit les verres,
on fait tourner le monde et les cigarettes.
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Par Dassavray le 22 Mars 2015 à 18:46
Du Campement le 220 315
Ma chère Frangine,
Nous n'avons pas revu le soleil
depuis son éclipse
les mots ont leur logique.
C'est la saison où l'on se rappelle la tendresse des hommes,
quand la solitude pèse, je m'enivre de ma liberté.
A voté, a choisi son cantonnier.
Pas convaincue et même à contre cœur, juste tout faire pour ne pas laisser gagner les méchants. Et puis je connais un peu le bonhomme pour qui j'ai voté, je le soupçonne d'être honnête.
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Par Dassavray le 15 Mars 2015 à 22:33
Du Campement, le 150 3015
Ma chère Frangine,
Sur les bords des routes
les amandiers en fleurs
effacent les doutes
on se fait à l'idée du printemps
le lendemain c'est novembre
on salue les crapauds en promenade familiale
on attend que le brouillard se dissipe.
Nul besoin d'être astrologue ou détenteur d'un quelconque savoir pour se rendre compte que cette année porte en elle le changement.
Nous grandissons par à-coups, parfois ensemble.
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Par Dassavray le 9 Mars 2015 à 08:12
Du Campement, le 080 315
Ma chère Frangine,
Tiens, femme
prends un jour -
et estime-toi heureuse.
Je bous, Sista, je bous de toute cette injustice faite aux femmes, je bous contre les hommes, contre les femmes, je bous de mon, de notre, impuissance.
De ce jour comme une aumône, transformé en journée de la femme alors qu'il s'agit des droits des femmes.
Et puis il y a eu cet article sur ces hommes afghans qui ont manifesté en burqua à Kaboul pour le droit des femmes. Les couillus.
Ils confirment que les femmes ne s'en sortiront pas sans l'aide effective des hommes.
Il n'est plus l'heure des discours.
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Par Dassavray le 3 Mars 2015 à 22:11
De Belfort le 010 315
Ma chère Frangine,
Le ciel bas
la pluie en guirlande
les odeurs de l'enfance
le gris et sa lumière.
Au lendemain de mon arrivée, je n'étais pas peu fière d'avoir ramené le soleil,
temporairement cela va sans dire, le lion le mange dès qu'il le voit.
Petit séjour chez Tata et Tonton Reporter, nous passons quelques jours sans trop mettre les antennes au dehors, nous jouons aux cartes, mangeons des meringues diaboliques et devisons de l'époque qui, tu as raison, ne sent pas très bon.
Je te sens partager ce sentiment que dans la vérité des choses, le temps n'est plus aux mots.
Nous verrons, comme tu le dis, mais nous parlions justement, autour de la table ronde, du fait que le pouvoir semble corrompre l'homme. Inévitablement ?
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Par Dassavray le 22 Février 2015 à 16:37
Du Campement le 220 215
Ma chère Frangine,
Après la pluie vient le beau temps
(et vice et versa)
le ciel et moi
faisons le tour de nos bleus.
Si tu ne le trouves pas sur la toile je te l'enverrai, mais il faut absolument que tu prennes connaissance du discours de Yanis Varoufakis, ministre des finances grec, paru dans le Times cette semaine. Il te remontera le moral politique.
C'est la Fée du bureau d'à côté qui me l'a transmis, j'apprends beaucoup de choses avec elle, son intransigeance et son intégrité me donnent des forces, de son côté elle dit que je l'apaise.
C'est ce que j'ai toujours fait.
Si on me laissait faire je règlerai le conflit au Proche-Orient en deux sourires trois câlins.
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Par Dassavray le 15 Février 2015 à 18:52
Du Campement, le 150 215
Ma chère Frangine,
Le ciel blanc
s'émiette au-dessus de la prairie
c'est le troisième jour de pluie
cependant
chaque soir
a l'heure du coucher
un rayon de soleil
par la petite fenêtre
traverse la galaxie.
Ici aussi le moral remonte, je me suis levée avec un inexplicable appétit du jour qui était là.
Cette révolution se fera au lieu par lieu, au jour le jour, à l'initiative, à la créativité. Des alliances, des communautés, des réunions, du rêve, de la vie. Je te cite dans le texte.
Oui, laissons-les, ignorons les avides, traitons cela avec désinvolture, et construisons l'alternative.
Joyeux et débonnaires – autant que faire se peut.
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Par Dassavray le 8 Février 2015 à 21:52
Du Campement, le 080 115
Ma chère Frangine,
Des traînées de ciel mauve
et rose
l'horizon entier recouvert de givre
des flaques de neige sur la prairie
le soleil s'infiltre
à travers une brume de perles,
tu serais là
tu y verrais des fées.
Oui, tu as raison, la solitude peut faire mal au ventre, mais elle a – comme toute chose – sa force et son pouvoir.
Je lis que tu es repartie au combat, les temps qui courent appellent les âmes guerrières.
Il faudrait aller en Grèce, se rendre compte sur place.
Nous savons bien que la vérité a mille visages,
en plus du monde qui change à vue d'œil.
2 commentaires -
Par Dassavray le 2 Février 2015 à 08:52
Du Campement, le 010 215
Ma chère Frangine,
Derrière les silhouettes des chênes
sous le ciel bleu et sombre
un soleil rouge
sur fond jaune,
une à une les étoiles apparaitront
infinies et inaccessibles
à nos petites existences ratatinées
mais où le cœur y est.
Mes pensées voyagent vers Paname aux couleurs du soir.
Quelqu'un me dit que je manque d'ancrage terrestre, j'y travaille pourtant, mais c'est mon esprit, il vagabonde, je n'y peux mais.
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Par Dassavray le 25 Janvier 2015 à 15:38
Du Campement, le 250 115
Ma chère Frangine,
La prairie sous le givre
le soleil du matin
également blanc
éblouissant.
Au Campement, le plan est juste pirate, sans la vigie.
Doro raconte qu'à Strasbourg elle doit ouvrir son sac plusieurs fois par jour devant des types armés.
Qu'en est-il à Paname ?
Comme une enfant, en ce moment, je fais des cauchemars, dans différentes versions mais c'est toujours la guerre.
Je me suis demandé pourquoi tout ce monde n'avait pas été aussi violemment blessé hier.
Pour des petites filles juives assassinées, pour des pakistanaise lapidées, pour ce que l'on fait aux femmes Yézidies – je ne vais pas faire la liste. Puis je me suis dit qu'aujourd'hui est le hier de demain (l'histoire du vieux motard que jamais)
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Par Dassavray le 18 Janvier 2015 à 16:25
Du Campement, le 180 115
Ma chère Frangine,
Quelque chose a changé
personne ne sait encore
le chemin que prendront les choses
je te lis en colère
moi je suis triste
une infinie tristesse
le sentiment d'assister, impuissante, à l'ultime combat
Moyen âge vs cinquième dimension
je ne me remets pas de ce que je lis du sort réservé aux femmes à travers le monde
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