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Les remous de ce qui reste
Aussi loin que mènera le Voyage
Seront toujours sur nos nuques
Tel un souffle
Invitation à regarder le lointain
Depuis le point de vue du temps(Christophe Bregaint in Route de nuit)
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- Tu savais que la fenêtre logo de Windows représente les quatre saisons ?
-…
- Tu crois qu'il y a un accord Vivaldi/Microsoft ?
-…
- Ou peut-être Dieu/Vivaldi /Microsoft ?
-…
- et Pizza Hut…
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- Ma vie n'est pas aussi virtuelle qu'on le dit.
-…
- C'est vrai qu'elle n'est pas non plus aussi éternelle qu'on le croit.
-…
- Et toi, la tienne ?
- Ça va.
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Au turbin
Retranscrire un règlement de copropriété,
saisir matière à poésie
dans les formules des notaires
- La date de l'entrée en jouissance.
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Nouvelles de la base arrière
Nous témoignons des temps incroyables,
nous quittons une sorte de Moyen Age,
nous vivons cash le passage vers un monde nouveau.
En quelques années tout est différent :
la technologie, la physique, l'esprit, l'environnement,
la vitesse à laquelle nous nous adaptons.
Le challenge semble être l'éradication de la bêtise humaine,
à noter l'ampleur de la tâche
n'en inclut pas le désespoir
sinon rien ne changerait jamais
et le contraire est prouvé.
Commençons à la maison.
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Souplesse
C’est comme une danse qui s’agite en nous
avec dans nos poches quelques pages
et sous les yeux sculptés à travers le monde
l’ombre à peau pierre
Rimbaud au fond d’une sablière.C’est comme une portière qui claque dans un cœur
et sur mon corps élastique rose
mille à l’heure dans le soir ouvrant boutique
ces lampions éphémères, trous de lumières
phares par dizaines qui rentrent sous terre dans les abris.C’est comme un volant fou qui nous conduit
une danse en nous qui m’allonge élastique rose
jusqu’à toucher le rêve déplié
à mille à l’heure allongée... Étirée,
je serre les dents et le cœur pour ne pas claquer.Et si je claque tant pis j’ai connu la vie en rose.
(Mireille Disdero in Ecrits sans papiers)
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Se garder
Chacun invente une explication
une hypothèse peaufinée au fil des années
ni plus ni moins possible qu'une autre
qui devient certitude
qui devient métal ou bois
matière de béquille
couverte de pansements
semblables à des étiquettes de voyages
sur la queue d'une comèteNe jamais perdre de vue que tout cela
peut n'avoir aucun sens
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-J'aimerais franchement me séparer de Paul Emploi, je crois que j'ai trouvé comment faire : je m'installe comme consultante en poésie !
-…
-On peut en avoir besoin, non ?
-…
-…prix libre.
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De près ou de loin
il s'agit de revenir,
ne plus être la même,revenir sur ses pas
prendre son élan pour le suivant
juste un peu plus loin,
ou plus près,
c'est selon,
et pareil.
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Je me vis comme une
Entaille dessinée à même
La terre l'eau les feuillesA l'horizon je
M'efface trait après trait je
M'efface doucementPrendre comprendre garder
Regarder bien au-delà
Se voir dedans(Jacques Cauda)
Via 17 secondes
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Elle se sent parfois en roue libre arbitre,
c'est-à-dire dans une équanimité résolue face à des choix
qui sont sans faute les bons puisqu'ils ne l'amènent,
quels que soient les détours,
jamais à autre chose,
qu'à elle-même.
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Si j'ai bien compris la leçon, l'évolution serait de passer d'une humanité dans le mental à une humanité intuitive.
Je le sens bien.
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Vous êtes ici
Assigner à résidence des opposants pacifiques à la politique en vigueur,
cela se nomme,
ou pas.Une dictature est un régime politique dans lequel une personne ou un groupe de personnes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu'aucune loi ou institution ne les limite.
La dictature est donc synonyme de régime autoritaire.
L'origine du terme remonte à la Rome antique, où la dictature était un état de la République romaine où un magistrat (le dictateur) se voyait confier de manière temporaire et légale les pleins pouvoirs en cas de troubles graves.(Wikipédia)
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Je me suis fumé le cerveau au bois de être
(Le Chercheur après la sardinade (et la cigarette digestive))
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Je dis ça je dis rien
Ne serait-ce pas plutôt la conscience
l'état d'urgence ?Un seuil symbolique est franchi : depuis l'ère préindustrielle, la planète s'est réchauffée
de 1 °C. C'est peu, sauf si on se souvient de la différence, pour nous, entre 37 °C et 38 °C.
( Hervé Le Tellier)
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Nous sommes une somme de paradoxes
Je me félicite de mon audace mais n'en mène pas large
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Dans le coup de semonce de l'hiver
et les cœurs attristés
cueillir les cristaux de lumière
que le gel a semé
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Le samedi soir
Vous vous êtes vus tout de suite, c'est instinctif. Le corps sent l'autre corps, c'est chimique.
Au premier regard, aussi furtif soit-il, vous savez tous les deux.
Non pas par la raison, ni même la pensée, cela passe par la peau, par un champ invisible.
Vous savez, tout en l'ignorant encore.Ensuite c'est le ballet, le pas de deux, vous jouez les indifférents.
Tu parles à tout le monde, jusqu'à ce que la foule, et son égal instinct, vous guident l'un vers l'autre.Vous passerez des heures, à rire simplement et à vous reconnaître.
Sentir dans un geste, que les corps se feraient une fête.
Vous le savez, mais l'ignorez.Puis doit se décider la tournure de la nuit.
L'instant où il mentionne, comme par inadvertance, dans la conversation, le prénom d'une femme.
Chacun devient pour l'autre l'un de ces passants dont on fait des chansons.
Le chapitre se clôt sur ta bonne figure.
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