Journée printanière,
en plein coeur de l'automne -
une respiration.

Les chiens aboient,
la caravane reste.

(Frangine – 23h23)

Le voyou hors jeu,
si la piste semble plus nette,
pas encore les étoiles.

Ils sont comme toi,
ils fuient la mort et l'impensable,
ils ont vu ce que tu ne veux pas voir,
ils sont chacun, une vie à vivre,
ils fuient et trouvent
la mort et l'impensable.

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La politique,
divise et hausse les voix.
Parfois fausse les notes.

Répondant à la question :
Le net et la poésie ?

…/…
Nous vivons une révolution
une époque formidable
la poésie veille au grain
nous sommes légions à rester éveillés alors que la nuit monte.

Table plein soleil,
à la terrasse d'un café,
bien accompagnée.

Qu'en est-il des possibilités d'ascension sociale
d'une fourmi ouvrière ?

Parking ciel ouvert,
soleil sur les toits
et le palais des papes.

Jonathan Livingston le goéland,
toujours vivant ?

Une tablée d'une quinzaine,
la lumière par les baies vitrées,
des joueurs de dés près du poêle,
le cubi de vin sur le comptoir.
Au milieu de la table,
le plat de terre,
et un certain enthousiasme à vivre.

Zézette et son caddy,
dans la nuit gel pavée d'Apt,
poésie vivante.

La mort ne signe pas
d'armistice, Léonard.
Nevermind, Lover.

A la campagne, comme
dit Fredo,  plus de rosé
que de réseau.

Rencontre-lecture

Vendredi 18 novembre
18h30
Médiathèque
84400 Saignon

 La médiathèque de Saignon vous convie à une soirée autour de la lecture et du partage. Après la rencontre,  nous pourrons rester discuter de livres, de poésie ou simplement du temps qui change autour d'un verre ou d'un vers.

Mickey et Potiche
à la maison trop blanche,
mauvaise limonade.

Sous les mots d'amour,
sa voie soudain s'adoucit -
la femme embarquée.

Lumière voilée,
la brume monte du sol,
un effet de fées.

Des vignes rouges,
sous le soleil mordoré,
les feuilles volent.

Tout cela avance,
le samedi du progrès,
l'élan de novembre.

La force à trouver,
à peine j'ouvre les yeux,
un sens à mon chant.

Revenir en douce,
en tendre, en amoureuse,
à la source du bien.

Au-delà du mur

La silhouette sombre du village -
esquisse en crête de colline,
les lumières des rues –
suspendues dans l'ombre et le versant,
un quartier de lune –
dans le ciel encore bleu,
une seule étoile.
Ce doit être la bonne.

La beauté engendre
la beauté, elle éclaire
les chemins de nuit.

Questions à éviter de se poser.
(surtout en écriture)

C'est par où ?
On a le droit ?
Quand est-ce qu'on arrive ?
Pourquoi ?

Journal aléatoire – Fin de le 5^ème saison

Si tu appelles un ami à 2h du matin pour qu'il t'aide à enterrer un cadavre, tu peux être surprise.
Il y a des gens, tu crois qu'ils vont t'aider, mais pas du tout !...

(Blondie – 22h48)

En revanche il y en a que tu ne penses pas à appeler mais qui t'aideraient pourtant…

(Blondie – 22h49)

Comme quoi…

(Blondie – 22h50)

C'est dans tes yeux,
ton pays.
Le mien aussi.

Fillette,

L'amour, à la fois, se demandera toujours qui tu es,
et te connaît mieux que toi-même.