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A la cigarette digestive,
de blagues en Scylla,
et après consultation du Grand Tout sur un smartphone,
nous apprenons que l'inspecteur du permis de conduire de Jean Yann
s'appelle Lawrence Riesner.
Ensuite chacun se débrouille avec ses souvenirs, la fuite du temps,
et les routes départementales.
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La sieste autour d'une piscine
au milieu des oliviers,
du Luberon ensoleillé,
comme un braquage
d'une autre réalité.
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Devant la librairie
sur la place du village
une poésie,
ceux qui en sont ont le regard doux.
Plus tard au milieu de la place
un grand feu de la St Jean,
Manu chante à tue-tête
Pourquoi, pourquoi, même quand les gens s'aiment
il y a, il y a, toujours des problèmes ?
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Rencontre lecture samedi 25 juin à 18h
Librairie Regain
Place de la libération
04110 Reillanne
04 92 75 30 84
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Danser avec la chaleur
grand jeté à l'Est
ouverture à l'Ouest
puis le contraire
tourner virer dans l'ombre
sur la pointe des pieds
s'élancer vers le soir
les bras grands ouverts
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Au comptoir
- Quand vous mettez un enfant au monde, quand vous tenez cette crevette toute neuve dans vos bras, comment pourriez-vous imaginer qu'un jour il chausse du 47 ? La vie, c'est pareil.
- Ah bon ? La vie chausse du 47 ?
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Elle écrit les pas,
du pin au bouleau,
du bouleau à l'amandier,
de la lune au silence.
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Dans ce pays de vent et d'arc-en-ciel
je suis comme un oiseau dans la montagne.
La poignée de mains a scellé l'accord,
c'est ici que je me pose.
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Lâcher des mots sur la place du village
dans un grand bouillon de cultures
et la joie de l'éphémère.Puis deux musiciens sur le canapé d'un salon
(un homme change de visage, une guitare entre les mains),
fêter la musique en privé,
fondamentale et généreuse.
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Merci à Michel Baglin pour cette critique ICI
La féminité s’y livre et délivre avec délicatesse et la force d’une souveraineté reconquise...
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Lorsque le livre se livre
L'étape où tu prends conscience de la somme de travail
avant que le roman ressemble à quelque chose.
Et l'état d'abattement qui s'en suit.
Jusqu'à ce que tu te souviennes que, pour ta part, l'écriture est cyclothymique.Pour la prochaine phrase, attendre la prochaine phase.
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Au comptoir
- On pense ce que l'on veut, mais dans ce monde, il faut avoir des couilles
pour être heureux !
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Devant la lune au-dessus de la falaise,
avec la petite étoile qui va bien dans le ciel encore bleu,
à la sortie d'une tablée joyeuse et débonnaire -
réchauffée au rosé du terroir,
où l'on a parlé politique sans être d'accord ni se fâcher,
on est en droit de croire - un instant -
que le monde tourne rond.
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Entendu pour de vrai
Un couple d'un âge certain devant la vitrine d'une agence immobilière,
à Gordes :
Elle : 7 ou 8 ?
Lui : Ah non ! Je ne mets pas plus de 5 ou 6 millions !(Fillette, n'épouse pas un pingre.)
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Fillette,
Si tu lèves la tête et que tu vois les étoiles au-dessus de toi,
tu sauras toujours où tu es.
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Porte et hublots ouverts
bruit de pluie sur caravane
vent et odeur de terre mouilléeLa musique bleue et fort
joue avec la tempête
une lumière à dérouter les morts
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Tandis que le monde explose
Le hibou supporte la nuit
Le vent renouvelle son visa
Le coucou investit dans le précaire
La chienne fait des chiens
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Elle en appelle aux déesses
de la nuit et des lunes
des terres arides, des terres fécondes
des vies et des morts
de toutes les gouttes d'eau
des flèches et des cibles
qu'on lui montre comment
on délivre les corps
des amours impossibles
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Parfois sentir un lien
entre le ciel et soi.Dans la lune
ou la nuit
l'appel de l'oiseau.
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Une soirée sans pluie ni vent, comme l'été des autres années,
une tablée bonne chair, bons vins, et bon esprit.
Au dessert, concert improvisé de l'un des convives, bluesman international,
la musique et la voix frissonnent la nuit.
A 23h13, la poésie de Coco :
J'ai l'impression que quand tu joues du piano, tu ne mourras pas.
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Vous avez vos réponses,
j'ai des questions pour elles.(Rocé – L’Être humain et le Réverbère)
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D'un village mythique, tu contemples sous une fine pluie,
un double arc-en-ciel au-dessus d'une vallée verdoyante,
émerveillée du présent,
inconsciente que le monstre n'est plus à la cave,
la blessure n'est pas guérie,
le chemin encombré.
C'est dans la nuit que tu remiseras tes rêves.
Quelque chose en toi ne se rendra pas.
Pas même à l'évidence.Une autre fois peut-être
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Il dit que la poésie aide au vif de la vie. Que les mots gardent vivant même quand on croit qu'on est déjà mort. Il dit aussi que c'est une expérience, le poème, que cela sauve d'une trop grande paresse.
(Jeanne Benameur- Profanes)
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Trivialité et poésie
Je me gare au village, la seule place disponible est à côté des poubelles,
ce qui me fait penser à celle que je promène dans mon coffre depuis hier.
Dans un même mouvement, je jette la poubelle dans le conteneur et me retourne en direction de l'épicerie.
Je tombe sur la vue.
La vallée, les forêts, les demeures de pierre, les champs de terre, les falaises, les montagnes au loin, le ciel bleu Provence.
Et au milieu de cette variation de vert et d'ocre, un champ de coquelicots.
Si loin, si dense, qu'il semble d'un seul tenant, comme une touche d'éclat posée par le peintre.
La beauté et l'instant me comblent.
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