En attendant les géomètres,
les plans tirés, il faut les boire.

Émotionnelle introvertie disent-ils.
Elle, leur demande de réfléchir cinq minutes,
à ce que serait le monde sans poésie.

A la septième saison, l'hiver est là.

Poussière née de la poussière

je dis après tant d’autres
le désarroi d’une présence infime
qui se sait comptable des étoiles

Je te salue et te bénis terre
perdue parmi les nombres
en ce pouvoir qui m’est donné
de rendre son nom à chaque fleur

(Jacques Robinet in Terre à ciel)

Si je conjugue la résilience,
je me résilie ?

La joie, seule vraie victoire sur le monde.

(Cioran)

C'est comme une illusion d'optique,
une allégorie humaine,
il brasse l'air avec tant de conviction –
qu'il semble immobile.

C'est cela peut-être, ce que l'on cherche,
l'une des meilleures choses qui puisse arriver –
se surprendre.

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Comme sortis du ventre de la pluie,
les petits escargots blancs, le retour.

Le bon vieux groupe de rock de village,
London Calling et sandwich merguez.
On s'occupe de gérer le pays sur les réseaux sociaux,
nous pouvons boire tranquille.
Higway to Hell et rosé du pays.

C'est lequel, l'autre côté du mur ?

A la fois l'espace entre nous,
la liberté, la pensée, le centre.
La joyeuse pensée de toi.
Et le non espace,
la même fréquence.
Le souffle commun.

Juillet

Les cigales frottent l'air
C'est un juillet comme un autre
Je broie du bleu
N'effrite que des couleurs sèches

(Colette Daville-Estinès in Revue 17 secondes)

Nous avons tous des zones d’ombre pour nous abriter de la chaleur.

(Thierry Roquet)

Parfois j'ai peur que l'on nous pende,
pour avoir ri trop fort.

Avant qu'ils ne plongent dans leurs piscines,
nous autres souris dansantes,
apprécions le calme, le luxe, la volupté
de leurs majestueuses propriétés.

Si l'on est d'accord
que tout ce que l'on envoie nous revient,
à quoi sert la colère ?
(et celui qui l'attise ?)

On va réveiller les papilles… et les mamilles.
(Dam - 14h28)

Tous les matins remettre à niveau l'espièglerie.
(Mario – 0h39)

Sur le bord de la route,
l'ancien à la peau d'indien,
une houe sur l'épaule.

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Dans la nuit rafraîchie,
devant la caravane,
comme une assemblée de sorcières,
à la lueur des bougies.

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C'est le jour de l'été et de l'être.

Tous un peu écorchés,
tous une peine intérieure,
tous régulièrement face à l'impensable,
tous quelque chose de cassé.
Chacun règle l'angle de vue,
chacun sa combine avec la mort,
chacun sa part.

Quel qu'il soit, il s'agit
d'accompagner le mouvement.

Ce papillon orange au cercle noir
familier
entêté
délivre message ou demande asile.
Il brave, comme un dans sa vérité.

Nos tablées
sous des pins, des tilleuls, des parasols, des pergolas ou des tonnelles,
en guirlandes, en rosés, en fumées, en rires, en poésies,
confidences, cigales, musiques,
dans la brise légère ou la chaleur de plomb,
remercient la vague cohérence du monde
à l'instant.

2000 ans qu'il se tient là,
toucher la pierre des colonnes -
franchir une porte.
Un chien pisse à ses pieds,
la lumière l'effleure.

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Tu le reconnaîtras, fillette,
il t'apaise.