• LES ANGES ONT PARFOIS DES NOMS DE TRAIN

    Hélène Dassavray

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    Épisode 29

    L'étoile du berger

     

    6 janvier. Comme les rois mages en Galilée…

    La tournée est terminée, tous les vœux sont bien souhaités, l'année peut enfin commencer. Je regarde mon passeport, il me donne le vertige. J’ai même l'autorisation de sortie du territoire, j’ai réussi à faire croire que la réunion avec la prof d'anglais était reportée en février. Cette pauvre prof qui a attrapé toutes les maladies de l'hiver, incapable d'assurer cette réunion tant attendue ! C'est un phénomène étrange, ils savent que je mens, dans l'intimité de leur conscience ils savent, mais ils ne veulent pas le voir. Ce serait beaucoup trop compliqué, il faudrait se poser des questions, réagir, prendre des décisions. Ils croient que l'ignorance est plus confortable, je suis persuadée qu'ils se trompent. Enfin pas tout à fait, bien sûr que l’ignorance est plus confortable mais pour moi ce n’est pas le bon chemin

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  • Tablées de fin d'été, retrouvailles locales.
    Les conversations autour des tables rondes se trouvent être de bonnes médecines contre les maux (de dos).
    On y discute de l'insurrection qui vient, de l'amour et ses conjugaisons.
    Le soir, je partage le repas avec trois hommes que j'écoute avec attention parler des femmes et de la paix des ménages.
    Ensuite le sujet revient de l'inévitable en marche – il va bien falloir les virer nos aristos du XXI siècle qui n'ont pas de vergogne.
    En attendant, nous buvons du champagne sous la tonnelle et rigolons des lois désuètes qui sont toujours en vigueur, il est important par exemple de savoir que tout le monde est censé avoir une botte de foin chez soi au cas où le roi passerait avec son cheval.
    (A la tienne Etienne (Chouard))


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  • Fillette, sois ta propre lumière

     

     

     

     


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  • A la cigarette digestive, sous la tonnelle, au soleil couchant, conversation à propos d'Etienne Chouard et de sa bonne idée, face à notre impuissance politique et aux injustices sociales,
    d'écrire nos règles (constituer une assemblée constituante).
    C'est un homme à suivre (la cause du problème est l'absence de contrôle des pouvoirs, dit-il).
    Croisé également aujourd’hui : Si nous nous accrochons à notre modèle de société, c’est le dépôt de bilan planétaire. (Pierre Rabhi)
    Et puis toute une explication pourquoi le bâillement est contagieux et l'histoire des neurones miroirs, et des messages subliminaux, et tout le tintouin.
    Ensuite c'est poésie :
    je vais rester ici au tournant de la route à la courbure
    de la baie au bout du promontoire à la cime
    de la montagne aux bras ouverts de la mer à l’estuaire
    du fleuve je vais rester ici
    les pommes rouges les poires juteuses la semelle des chaussures
    ne s’usent pas

    (Phoebe Giannisi)


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  • Ma chère Flore,

    Parfois l'on dépasse nos limites
    l'air de rien
    de la même façon que l'on passerait une frontière
    oubliant
    les deux kilos de cannabis dans notre valise.
    Tout cela pour dire : alitée, dos bloqué.
    Je ne suis pas surprise, cela me pendait au nez depuis le début de l'été.
    Je compte sur le repos réparateur et la conversation entre mon corps et moi.
    Je lis les journaux, Valls a eu droit à une standing ovation à l'université du Medef, la classe… (socialement parlant)
    cela noté il nous a tout de même nommé un ministre qui se prénomme Fleur, à suivre…
    Je regarde des séries et écris des poèmes.
    Tout de même, faire mourir le roi du Nord à la fin de la troisième saison, certains scénaristes sont sans foi ni loi !
    Je t'espère heureuse dans ta nouvelle maison, nouvelle région, et l'autre qui gigote dans ton ventre, se préparant doucement à nous rejoindre.
    D'après Lulubelle nous nous voyons bientôt.
    Que le monde nouveau te soit doux
    Bien à toi et à ton habitant

    Fierté et solidarité
    Lady Day, lombalgique

    Un poème du jour en pièce jointe.

    P.J. Echouée sur le sable de la nuit
    éveillée et endolorie
    elle essuie la sueur sur son front
    comme l'on chasse
    à l'arc
    les démons


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  • A la cigarette digestive nous supputons que le nouveau gouvernement ne sera pas du monde nouveau, nous conversons de ces aristocrates qui nous gouvernent - en train de passer les limites, nous cherchons des alternatives à la guillotine – personne ne veut cela, non ? si ?
    (elle peut-être symbolique – cf l'Islande)
    Cela noté, on voit bien que le pouvoir est à prendre, ça tire dans tous les coins.
    Ensuite je lis de la poésie :
    Ceux qui recherchent la lumière et la vérité sont quand même gonflés.
    (Yves Artufel)


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  • Ma chère Frangine,

    Il se dit à la fraîcheur du soir que bientôt nous ne vivrons plus pieds nus, portes et fenêtres grandes ouvertes.
    A te lire, je te vois parfaitement travailler la terre de ton jardin partagé sous le ciel de Paname, j'ai toujours aimé l'expression de ce Paul, tu te souviens (nous l'appelions Paul Sud pour ne pas le confondre avec Paul Nord qui habitait Mirabeau), quand il partait aux champs il disait qu'il allait gratter le globe.
    Des visiteurs de l'été, ne reste que le Chercheur, toujours occupé à la grande table, tu ne la reconnaitrais pas, il a même incrusté un cristal dans la frise qu'il a peinte sur les côtés. Elle devient une table pour un palais, il faut ce qu'il faut pour les tablées des rois du monde.
    A ce propos, qu'apprends-je ? Crise au gouvernement ? En réalité peu me chaut, de l'actualité je retiens ce triste bilan de l'année 2013, ces (au moins) 453 SDF que l'on a laissé mourir dans la rue (nous n'avons de la Hollande que le nom).
    Et puis cette phrase entendue à la radio : le monde est chaotique mais la vie est belle.
    Nous accueillerons donc l'automne, sur les conseils de Coloc Bingo, paisibles et débonnaires.
    Il s'annonce avec quelques projets qui devraient garder en éveil ma curiosité.
    Mais aucun en atout cœur, si tu veux savoir.
    Que cette fin d'été te soit douce.
    Bien à toi.

    Peace, love, and be wild
    Lady Day, en intersaison.

    Un poème en pièce jointe


    P.J. Il faudrait savoir se laisser porter
    comme les branches.
    Il faudrait y revenir
    comme on peut
    avec ce qu’on a
    avec ce qu’on n’a pas.
    Aller vers le bleu.
    Compter les étoiles
    et jeter ce temporaire.
    Ôter le surplus
    qu’on tient pour précipices.
    Il faudrait souffler
    hors de soi
    pour que l’infini
    puisse entrer.
    De nouveau.
    (Isabelle Bonat-Luciani)


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  • LES ANGES ONT PARFOIS DES NOMS DE TRAIN

    Hélène Dassavray

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    Épisode 28

    Les filles comme moi

     

    Je laisse passer la trêve de Noël. Il paraît que l'intérêt des adultes pour le rituel de Noël dépend de ce qu'ils ont vécu dans leur enfance, alors ça m'étonnerait que je me mette à aimer Noël un jour. Je n'ai jamais vu si triste ni si hypocrite cérémonie que les Noëls dans ma famille. Enfin, chez mes parents, je n’ai pas souvenir que nous ayons été plus de trois à ce repas morbide.

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  • Dans une autre vie
    je serai chanteuse de blues
    ma douleur aura la voix rauque
    et son timbre
    m'enverra faire le tour du monde


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  • A la cigarette digestive, une conversation à propos des charges d'officiers ministériels qu'achètent les notaires et les huissiers, nous leur trouvons un côté très royalistes, voire moyenâgeux. Puis nous faisons la révolution, nous instaurons un revenu plafond, à la fin du débat il est de cinq mille euros par mois (mauvaise nouvelle pour 4% de la population française, on ne va pas en faire un fromage)
    Elvis à la radio, cela ne fait jamais de mal de revenir aux fondamentaux.
    Puis je prends en plein cœur Le serpent qui danse de Baudelaire chanté par Léo ferré.
    (mais on ne va pas en faire un fromage, n'est-ce pas ?)


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  • Dans une autre vie
    j'aurai des cheveux longs
    pour les sentir dans mon dos
    quand je suis nue
    j'essaierai de ne pas
    coucher avec l'ennemi

     


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  • Une phrase du jour vue sur un mur et nos petits escargots blancs vus par Guerrière Pacifique

    Mais dans quel monde Vuitton ?

     

    Du Campement, le 200 814


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  • Aujourd'hui c'est poésie

    Nous sommes la Nation
    des Personnes Libres
    nous demandons à vivre
    tels que nous sommes
    nous nous organisons
    avec d'autres valeurs que le profit
    notre loi n'est pas celle du plus fort
    nous sommes de différentes couleurs
    nous sommes variés
    multiples
    et infinis
    nous sommes la Nation
    des Personnes Libres
    la liberté comme base
    l'équité comme moyen
    la fraternité comme but
    dans la paix de l'âme
    le calme de l'esprit
    et la sérénité de l'être
    nous somme la Nation
    des Personnes Libres
    nous demandons
    reconnaissance
    et respect.

    (Tacite)


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  • Une photo du jour

    Fin d'après-midi, le soleil en pente douce derrière les chênes,
    sous la tonnelle, un dernier rayon comme un projecteur sur le Chercheur et sa guitare
    (une ballade, subtile et blues, accompagnée de La Brise et ses Feuillages),
    du banc adossé au mur de pierre, à la dernière chaleur, je lis des poèmes d'amour,
    à l'intérieur Coloc Bingo et sa marmaille regardent un film,
    il reste les nappes à rentrer de la tablée de l'après-midi.
    (si nous sommes créateurs du monde qui nous entoure, ce n'est pas d'ici que lui vient sa violence)

     


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  • LES ANGES ONT PARFOIS DES NOMS DE TRAIN

    Hélène Dassavray

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    Épisode 27

    Elève intelligente (2)

     

    Décembre
    Des cendres
    Descendre

    Je suis bien consciente que c'est l'hôpital qui se fout de la charité mais je ne supporte plus de voir ma mère chialer. J’ai toujours vu ma mère pleurer en silence. Souvent quand elle fait la vaisselle, à se demander si c'est l'activité la plus triste qu'elle connaisse ou si elle est allergique au produit. Je sais depuis toute petite que ma mère pleure et je me demande pourquoi les adultes oublient qu'on ne peut rien cacher aux enfants. Elle est là, devant l'évier, et à sa façon de se tenir, de pencher sa tête sous un certain angle, je sais qu’elle pleure. Je n'ai jamais vu mon père pleurer mais je ne l'ai jamais vu non plus faire la vaisselle.
    Lui il gueule, c'est ce qu'il sait faire, il ne crie même pas, il gueule comme un chien, comme si nous étions une famille de chiens, il aboie. Bien loin du monde du manège enchanté.

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  • Coquetterie, rigolade, artisanat et phrase du jour

    Une fée bienveillante me donne des vêtements qu'elle ne porte plus, je ramasse les tomates du potager en t-shirt Agnès b. – le monde nouveau a le sens de l'humour et la décroissance n'empêche pas qui veut de faire la belle.

    Nous rigolons sous les acacias de la petite tablée, celui dont c'est le tour de faire la vaisselle rigole plus que les autres, jusqu'à ce qu'on l'informe qu'une vaisselle de six couverts ne compte pas.

    Le Chercheur travaille toujours sur la grande table, il en fait une œuvre d'art (et de la poussière dans toute la prairie).

    Je suis un ch'ti, je suis du Nord… de l'Afrique.
    (Camel qui nous a cuisiné des moules et puis des frites (et du rosé de Provence))


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  • Le répertoire de "mon œil"

    Je ne suis pas raciste
    Je n'ai rien à me reprocher
    Je fais confiance à la justice de mon pays
    Je me retirerai dans un monastère
    La crise est dernière nous
    C'est pas moi
    Je n'ai besoin de personne
    J'ai toujours pensé


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  • Ma chère Frangine,

    Dans l'énergie nouvelle,
    l'autre couleur du vent,
    les parfums des collines,
    l'été nous fait savoir
    qu'il a déjà en poche
    son ticket de départ.
    Rocky est installé au cœur du Village,
    toute la tribu dans son studio, apéro et pizzas.
    A la cigarette digestive, conversation à propos de la légalisation (du Canada), de la façon dont les lois se font, des minorités qu'elles reconnaissent.
    C'est un combat, dont le premier pas est toujours de simplement dire que l'on existe.
    Cam est arrivée avec ses enfants, la marmaille est presque majoritaire - cela se remarque aux jeux qu'ils oublient de ranger, et la maison qui rigole beaucoup.
    Le Chercheur a encore passé la journée à la table, il rabote, visse, ponce, chipote et retouche, peste tout le long.
    Les perfectionnistes sont tout de même de fabuleux associés, quand ils ont la sagesse de relativiser l'absolu.
    J'ai hâte de te lire et espère que ton retour est joyeux.
    Que Paname te soit douce.

    Love, Peace and be wild.
    Lady Day, légale.

    En pièce jointe, une citation croisée je ne sais où – nouveau monde et nouvelle donne.

    Rien de tout ce que nous avons jamais pu imaginer ne se situe au-delà de notre pouvoir.
    C'est seulement au-delà de la connaissance de nous-mêmes.
    (Théodore Rozah)


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  • Une phrase du jour, entendue (et retenue) :

    Le pouvoir de l'ignorance volontaire est démesuré

    Et puis une autre lue dans un journal poétique :

    Soyons clair, je ne couche que par écrit


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  • Une vidéo du jour

    Près de la tonnelle, Le Chercheur a démonté la grande table en bois pour la rénover.
    Il est torse nu, le cuir tanné, un foulard de pirate noué sur la tête.
    Il rabote, ponce, cloue, peste.
    Sous les acacias, je travaille sur l'ordi portable, Fip en musique de fond, le vent dans les feuillages swingue en mesure.
    L'Etudiant sieste sur une couverture près du potager.
    Coloc Bingo et sa marmaille pendent le linge au soleil.
    John Pantoufle traverse la prairie, un lézard dans la gueule.
    Le drapeau smiley est hissé au-dessus de la maison.
    (Si la pensée est créatrice du monde qui nous entoure, ce n'est pas d'ici que vient sa cruauté)


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  • Mon cher Yogi-les-bons-tuyaux

    J'écris sous les acacias
    des phrases de cigale.
    Dans les conversations, après le délicieux repas chinois de The Queen, Le Chercheur s'exaspère que le peuple se sente David alors qu'il est Goliath,
    Coloc Bingo pense que l'on aurait du changer de voie au premier mort provoqué par l'ère industrielle (nous parions pour un mineur),
    l'Etudiant nous apprend que Zola a peut-être été assassiné,
    ensuite c'est glace au chocolat.
    Je relis le texte que tu m'as offert pour mon anniversaire, je ne suis pas certaine de bien saisir le passage où tu dis : Ce jour est trop précieux pour évoquer tes échecs : Hollywood, la prison, la fuite en arrière, les arrières sans toutes et les toutes sans avant, mais ça voyage quand même.
    En tout cas, je te remercie, sa lecture a été très appréciée par John Pantoufle, les petits escargots blancs envahisseurs, la lune qui la ramène un peu, et toute la tablée qui te salue au rosé.
    J'ai retrouvé ton t-shirt vert en boule sous l'étagère de la salle de bains, notre mère t'a très mal élevé.
    Que ton retour à Nantes te soit doux.
    Bien à toi.

    Liberté, franginité, ubiquité
    Lady Day, in situ.

    Un poème en pièce jointe

    P.J. Mon psy

    Sous son nom en lettre dorée
    sa profession est inscrite
    à côté de la plaque


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  • LES ANGES ONT PARFOIS DES NOMS DE TRAIN

    Hélène Dassavray

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    Épisode 26

    Elève inteligente

     

    8 novembre. Plus d'un million de chômeurs.
    Et combien de rêveurs ?

    Je reviens d'une fête chez une amie de Catherine, je suis sortie avec Louis, nous avons rendez-vous demain. Malgré ses cheveux longs et son jean à pattes d'éléphant il reste un fils-à-papa, comme tous ceux qui jouent aux révolutionnaires au lycée, qui se défoncent et délirent le samedi soir mais ne manqueraient surtout pas le déjeuner dominical chez la grand-mère dont ils hériteront un jour ou l'autre. Et pour qui la plus grande aventure consiste à aller passer l'été dans la piscine d'un correspondant allemand.

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  • Pleine lune, anniversaire, saint amour,
    les jours parfois demandent une présence à 360°

    Des départs, des arrivées,
    et les messages du mois doux,
    à la cigarette digestive la question du jour est à propos de ce qui se passe dans la tête d'un scarabée

    Les cartes ont parlé, l'ange de la nouvelle année est détente
    je le prends comme un ordre
    donc jusqu'à nouvel ordre
    on se détend


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  • D'en parler ici

    Dans une revue recommandable


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  • Demain j'ai dix ans
    je me laisse pousser les plumes


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  • Quelques réflexions nocturnes

    Une amie écrivain habitant en Hollande m'apprend qu'il n'y a personne aux Pays Bas qui dorme dans la rue
    (tout est question de volonté politique)
    Le monde est impitoyable mais le contraire ne fonctionne pas, nous ne voulons pas non plus d'un monde pitoyable
    (tout est question de vocabulaire)
    Deux gros titres d'actualité : Wall Street termine dans le rouge
    (tout est question de priorité de l'information)
    et une déclaration de Netanyahu : Israël n'a rien contre les Gazaouis
    (tout est relatif)
    A la tablée du soir, deux femmes enceintes, amoureuses, avec des filles dedans
    (tout n'est pas perdu)


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  • Avec les oiseaux noctambules
    le vin du pays
    et la lune qui rutile
    conversations à propos de la science et de la spiritualité qui découvrent les mêmes lois, à propos de la réhabilitation de Benveniste et de la mémoire de l'eau, de ceux qui à l'époque de Galilée devaient posséder l'intime conviction que la Terre était bien ronde et puis des visions du monde (certains du côté de celle qui pense que tout est vibration, pour Yogi-les-bons-tuyaux tout est conscience).
    Aucune certitude d'avoir un jour le fin mot de l'histoire, reste l'angle de vue tangible de la tablée et des verres que l'on remplit.
    Quelqu'un parle d'un cours de fac au sujet de Barbey d'Aurevilly
    Un autre demande si c'est le nom d'un poisson.


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  • Deux photos, trois plaisirs, un interlude, et un vœu.

    (Avant de partir (ce matin pour Hyères)) Le Chercheur, Filleule-de-l'amiour, Peter Pan à la table ronde de dehors, au soleil tamisé, tirent les cartes médecine

    The Queen (of the sushis) toute l'après-midi dans la cuisine à nous concocter un splendide dîner japonais - la tablette (cadeau d'anniversaire) sur le plan de travail en mode tutoriel

    Lecture sous les acacias, suivie d'une rêverie
    Des rigolades autour de la table ronde
    Willy De Ville chante Stand by me

    Une libellule tardive sous la tonnelle du soir

    J'ai demandé au vent un amant


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  • Des interrogations tonnellières, une réminiscence nocturne, et une preuve scientifique du monde nouveau.

    Autour de la table ronde de dehors, se posent des questions sans réponses :
    Un ordre auquel personne n'obéit est-il encore un ordre ?
    L'illusion de la liberté est-elle préférable à la conscience de la servitude ?

    A travers la petite fenêtre du bureauchambre, une moitié de lune déverse des souvenirs de l'amour.
    Les ombres des corps qui se sont aimés,
    ont laissé leur empreinte,
    comme un parfum furtif,
    sur tous les jours qui suivent.

    Le Dr. Masaru Emoto, chercheur Japonais prouve régulièrement que les pensées et les intentions peuvent modifier le monde qui nous entoure.
    Dernièrement, il a placé des portions de riz cuit dans deux récipients.
    Sur un récipient il a écrit « merci » et sur l’autre « insensé ».
    Il a demandé à des écoliers de lire tous les jours à haute voix les étiquettes sur les pots en passant.
    30 jours après, le riz dans le récipient avec des pensées positives avait à peine changé, alors que l’autre était moisi et pourri.


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