• L'hymne des femmes dans la tête
    pour le reste de la soirée
    tout en conversant avec Einstein
    de la physique quantique
    devant une andouillette 5A
    ainsi que des connections de notre cerveau
    et du peu de certitudes dont est fait le monde.
    Je songe à cette lettre que l'autre Einstein écrivait à sa fille :
    L'amour est la seule et la dernière réponse.
    Dommage que la lettre soit un faux.


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  • La poésie occupe à l’heure actuelle la place du tuning : la plupart des gens y voient un hobby coûteux en temps et en énergie, mais ceux qui s’y intéressent savent que c’est la chose la plus importante du monde.

    (Grégoire Damon)


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  • Marcher anonyme
    grouiller parmi les autres
    affrontée de pluie
    et de la douleur des villes
    assise sur les trottoirs
    debout dans la nuit.

     


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  • Il est sept heures
    et Paname ne s'éveille toujours pas
    Ensuite on se rend compte
    du dimanche et de la pluie


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  • Le sourire du garçon
    à la gare d'Avignon


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  • Dans une accalmie du vent,
    dans la lumière du couchant,
    entre mes mains le recueil d'Alireza Rôshan -
    jusqu'à toi combien de poèmes ?
    Dans mon corps cette sensation
    parfois rencontrée dans l'amour et la poésie :
    une porte qui s'ouvre brusquement
    sur la pure beauté.


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  • Quand c'est mieux qu'un roman

    Après une grande tablée joyeuse et débonnaire autour d'un plat de pâtes,
    à l'heure de la cigarette digestive,
    chue dans un fauteuil à tapisserie,
    écouter Bach joué au piano,
    le tout dans un château du 12ème avec vue souffle coupé -
    et lune presque pleine.


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  • La vie ça ose tout !

    (Coloc Bingo devant la plante qui pousse dans la douche)


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  • Le sentiment que l'amour peut toujours tenir ses promesses,
    tant qu'il y a des vieux gars burinés qui chantent le blues.


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  • Elle habite les quartiers
    de lune
    Ses amies sont de bon conseil
    rieuses
    comme des jeunes femmes
    Aucune d'entre elles
    n'est ce genre de personne
    morte avant l'heure


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  • Quelque chose frémit
    encore loin d'ici
    une onde qui gronde
    sur les places publiques


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  • Du vent dans les coquelicots


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  • La virilité ce n'est plus le pouvoir,
    c'est la puissance rayonnante.

    (Vincent Cespedes)


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  • Je crois que tout ce dont nous rêvons
    Peut arriver par notre union
    Nous pouvons transformer le monde
    Nous pouvons changer la révolution de la Terre
    Parce que le peuple a le pouvoir
    De racheter l'œuvre des imbéciles
    Sur les humbles, les pluies de grâce
    C'est décrété, le peuple règne
    Le peuple a le pouvoir
    De rêver, transformer, voter, faire la grève
    D'utiliser sa voix, d'agir.

    (Patti Smith)


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  • Chose qui chasse le sommeil

    Le bruit de la pluie dans une caravane.


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  • Tandis que le monde explose

    L'avoir cherché depuis longtemps,
    l'avoir tenté deux ou trois fois,
    soudain, un matin, avec le soleil dans le hublot,
    rencontrer le livre.
    Comprendre pourquoi on l'écrira,
    accepter ce que l'on y mettra de soi.

    Les plus grands voyages commencent par un paragraphe.


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  • Le pouvoir des mots

    Je cherchais un synonyme de bêtise (dans le sens manque d'intelligence),
    pour des raisons poétiques, il devait être masculin,
    je n'en ai trouvé dans aucun dictionnaire,
    tous sont féminins.

    (On a un problème ou pas ?)


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  • Choses ne pouvant être démêlées

    Les fins et les débuts.


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  • Parfois le passé s'enterre comme une vie de garçon-
    avec panache,
    dans une fête souriante et l'esprit des lieux.
    Des pactes de bonheur en lient plus d'un
    autour des grandes tablées.


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  • Des fois,
    notre bonheur* semble infini.
    D'autres fois,
    il l'est.

    *Mot pouvant être remplacé par un tas d'autres :
    courage, plaisir, espoir, désespoir, terrain de jeu, vocabulaire…


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  • On n'a pas bu plus qu'il n'y avait !

    (L'un d'entre nous, 22h15, dans un jardin de Reillanne)


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  • État des lieux

    Pour tout te dire,
    cet endroit a une âme.
    Elle s'acoquine naturellement avec la mienne.
    Il se pourrait bien,
    que je ne cherche pas plus loin.


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  • Si on va par là

    La laideur de l'humanité largement démontrée,
    vient simplement le temps de sa beauté.


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  • J'aime les portes,
    Les portails de bambou, de fer forgé, d'aluminium
    Les porte-manteaux
    Les porte-voix
    Les porte-paroles
    Les porte nawak
    Les ports aussi, les départs en bateau
    Les portraits d'amis, les potes
    Les poteaux, les jambes
    Porthos et Aramis
    Les Puerto Viejo, le vieux Porto, un doigt pas deux
    Juste une porte... Vers ailleurs!
     

    (Catherine-Madeleine)


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  • Aujourd'hui c'est poésie
    jonction entre le Nord, le Sud
    et les alentours
    la poésie rassemble
    la poésie ressemble
    au monde
    au meilleur de sa forme
    le fond
    est un peu sorcier


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  • Comme une chanson
    qui traverse le temps
    dans le ciel du matin
    j'ai vu un aigle noir
    aux ailes déployées


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  • Nous ne devrions rien vouloir d'autre

    que faire partie d'une tablée qui rigole.


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  • Cette taverne, au fond du Luberon, peut-être même est-ce déjà le Ventoux,
    tu l'aimerais déjà avant d'y arriver, à cause de la vue, grandiose – à conseiller juste avant le couchant, à l'heure apéritive, dans le rayon qui dore les falaises.
    Tout y est, un vrai troquet, la collection de billets, les pensées profondes (ou pas) qui tapissent les murs, le patron brave et bougon, les habitués plutôt joyeux et débonnaires, les tournées qu'on remet, le billard, la scène dans un coin avec la batterie, les micros, les amplis - et cerise sur le bistrot,  la loi Evin n'est pas arrivée jusque là.


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  • On n'a jamais vu une société nouvelle naître en respectant
    les règles de l'ancienne.

    (Serge Quadruppani)


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  • (Fondamental concept croisé je ne sais où)

     Une habitation poétique de la terre


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