• Lydie Salvayre reçoit le prix Goncourt
    (parfois le monde tourne à l'endroit (comme j'envie ceux qui la découvrent))
    Marianne Faithfull a sorti un nouvel album

    # Witchespower


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  • Je dépose un préavis de rêves
    (Sophie Muller-Kaplan)


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  • On ne pourra jamais
    demander pardon
    pour toutes les blessures
    le plus sage est de continuer à danser


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  • Ni ordonnée, ni exhaustive

    Brète, Dédé, Maurice, Philippe, Léon, Colette, Gérald, Annie, Mireille, Coco, Franz, Armand, Alfred, Jeanne, Catherine, Ernestine, Nadia, Micheline, Pascal, Paul, Agnès, Doudou, Jean, Spock, Claude, René, Christian, Sandrine, Franck, Stéphane, Alain,


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  • Jour de tous les saints
    sous la tonnelle au soleil
    raclette hors saison


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  • La déclaration

    Lydie Salvayre
    Points – 126 pages

    L’amour en guerre

    « J’aurais voulu trouver un geste digne de mon émoi, un geste unique, pudique et fervent à la fois. Mais je demeurais interdit, les mains inutiles, l’émotion incarcérée dans le corps. Une fois encore, je mesurais le divorce entre les prétentions de mon âme et mon inaptitude à les incarner. »

    Un homme, sans nom, seul. Sa femme vient de le quitter. Le livre commence par le portrait de cette femme que l'homme a écrit, un portrait dur, cruel, amer.

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  • Dimanche 9 novembre : 4ème saison

    (ou pas)


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  • Animer : Du latin animare (« donner de la vie »), de anima (« souffle, vie »)

    Je le tente à :

    Beaumont de Pertuis
    A la Bibliothèque Municipale
    De 18h00 à 20h00
    Les vendredis 7 novembre 2014, 5 décembre 2014 et 9 janvier 2015

    ATELIERS D'ECRITURE

    Pour s'inscrire :
    alixhonore.bdp84@orange.fr ou 0770391648

    Au plaisir...


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  • Sans l'avoir calculé (5ème dimension) deux rubriques se terminent au même moment (la saison 3 de mon journal et le roman en feuilleton).

    Vient logiquement un temps de vacance...

    Prenez soin de vous et faites-vous la vie douce, à tout bientôt.

    (ICI, un cadeau de Captain Sensible)

     P.S. L'une de mes meilleures critiques littéraires : Hélène Dassavray, même amputée des deux bras, elle continuera à écrire en clignant de l'œil ! Et pour dire qu'elle est amoureuse, elle clignera des deux !!! (Mimi)                                                                       


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  • LES ANGES ONT PARFOIS DES NOMS DE TRAIN

    Hélène Dassavray

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    Episode 38

    Epilogue

    C'est maintenant vendredi, vendredi 13, le 13 février 1976, la veille de mon anniversaire.

    Nous sommes réunis autour d'une grande table chez des amis de Mina à la campagne. Je sens la fatigue de la longue nuit à jouer au poker, les quelques heures de sommeil n'ont pas apaisé les émotions de ces deux jours passés.
    Une bougie est allumée à la mémoire de Franz. 

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  • A propos de c'est gentil d'être passé :

    Ici ça passe


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  • Ma chère Frangine,

    Le sourire d'un inconnu,
    une conversation de femmes,
    lire un article sur la physique quantique
    (une révolution en marche),
    une ronde tablée autour d'une soupe,
    certains jours
    on se sent dans la bonne dimension.
    Les portes s'ouvrent,
    l'invisible se rapproche,
    nous n'aurons de cesse
    d'aller à l'essentiel.
    Que la suite te soit douce.
    Bien à toi.

    Fierté et solidarité
    Lady Day, perchée.

    P.S. Journal aléatoire : fin de la troisième saison.


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  • La photo du jour est celle de Rémy Fraisse
    21 ans,
    tu manifestes, t'es mort…
    Mais on ne peut pas toujours accuser le gouvernement, n'est-ce pas ?
    Où allons nous chercher qu'un ministre de la culture lit des livres ?


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  • Une vidéo du jour

    A la pause cigarette, dans le patio du Patio
    Trois femmes, dont une voilée, assises sur un banc en face de la fontaine.
    Ensemble elles remuent les jambes, les éloignent l'une de l'autre puis les rapprochent, frappent les pieds au sol.
    Elles rythment leurs mouvements en tapant sur leurs cuisses,
    Et scandent une phrase que je mets une bonne dizaine de minutes à comprendre (message de la cinquième dimension),
    conscience de mes pieds, conscience de mes racines.


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  • Conversation de femmes au téléphone avec la Flamboyante, nous parlons de son livre, puis de le bienveillance,
    elle part dans le désert et m'en rapportera du sable.
    La dame à qui je vais parler le lundi m'a dit de noter mes rêves
    je suppose qu'elle parlait de ceux de la nuit.
    Frangine, elle, a rêvé qu'elle était à Bali et faisait l'amour avec Alain Chabat.
    je suis contente pour elle.


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  • LES ANGES ONT PARFOIS DES NOMS DE TRAIN

    Hélène Dassavray

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    Episode 37

    La carte cachée


    Rachid, de loin le plus dangereux, reste un mystère pour moi. Il me piège avec une quinte alors que je sors un beau brelan de sept. Si je n'ai pas tout perdu c'est uniquement parce que j’ai écouté ma petite voix - et celle de Min a.
    - Ce n'est pas seulement la raison qui a raison, essaye d'entendre ta petite voix.

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  • Ma chère Frangine,

    Une heure en plus,
    quelqu'un a eu une bonne idée,
    la mettre de côté,
    et la sortir au moment de la dernière.
    Quelques jours seule, pas de voyageurs prévus,
    Coloc Bingo est en vadrouille à Paname avec son Caganis
    (pas de marmaille à la maison pendant ces vacances (on ne m'a pas demandé mon avis)).
    Visite d'automne chez le coiffeur, ne jamais sous-estimer le pouvoir bénéfique de la futilité.
    Lecture au soleil de l'après-midi, John Pantoufle ronronnant sur les genoux, le silence tout autour - la royauté du monde est chose qui se gagne.
    La fée du bureau d'a côté m'a embarquée au théâtre, une bonne surprise, excellents comédiens, scénographie inventive, texte avec subtilité, fil sensible tenu jusqu'au bout, ne jamais sous-estimer le pouvoir nourrissant de la création
    J'espère un jour écrire une pièce, le théâtre est une écriture de la fertilité.
    Je me tiens de loin au courant des désespérances du monde, j'ai beaucoup à faire dans ma sphère immédiate, du travail sur la parole, l'émotion, la conscience, la culpabilité, l'honnêteté.
    Je m'amuse de cette expression je vois quelqu'un, ses deux sens ne racontent pas la même histoire.
    J'ai écouté Fat Freddy Drop sur tes conseils, comme tu as du te régaler à les filmer (je te lis nourrie).
    Je te ferais dire que certaines de tes phrases appellent la poésie, elle voit plus loin que le bleu de ses yeux
    Que la musique te soit douce.
    Bien à toi.

    Peace and be wild.
    Lady Day, nouvel horaire.

    P.S. Alicia Florrick for ever.


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  • Lire, écrire, avec le soleil, avec la nuit,
    parfois une journée comme une grâce-
    on a rien su de la bêtise des hommes


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  • Comme un voyage

    Des traînées de ciel rouge sur le massif de la Sainte Victoire qui borde la route entre Zaï et Varages.
    Retrouver la maison en haut de la colline, l'amitié et la lumière de Flore, nos conversations de femmes.
    Un Solal d'un mois, enfant de la cinquième dimension qui babille tandis qu'on le promène chacune notre tour dans la grande pièce claire.
    Les cigarettes que l'on fume sur la terrasse, face à 180° d'étoiles, en parlant d'écriture.
    Le retour dans la nuit, par la route de Rians, à travers la forêt, en même temps au Chelsea Hôtel de New-York, en son époque glorieuse - contée à la radio.
    C'est qui les rois du monde ?


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  • Une chose apprise, une réflexion, et un poème

    Troublant.
    On peut entrer dans un trou noir,
    on ne peut pas en sortir.
    L'amour ?

    Le mistral a apporté l'automne
    face à l'adversité
    la poésie est très mal armée


    Soluble

    tout
    me rappelle
    tout.

    je regarde
    les choses, c'est moi.

    je ne quitte plus.

    j'agrée être où que j'aille et vienne.

    et si j'ai dans l'idée que je me noie,
    l'eau,

    c'est moi.

    (Stéphane Bernard)


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  • Liste des choses à faire

    Ecrire un poème pour le livre de Lat
    Envoyer des livres au Cousin
    Finir le dossier pour Le Boucher du Luberon
    Lire le livre de Garance
    Appeler Rocky
    Prendre des nouvelles de Flore, Scarlet, Einstein, et du Berger des Rues
    Faire sécher Sophie (la plante adoptée)
    Retranscrire l'interview de Charlie
    Aimer un homme à nouveau un jour


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  • Ma chère Frangine,

    Il paraît que l'été ne va pas durer,
    rien n'est prouvé pour l'instant.
    Nous passons Doro et moi de délicieuses journées, à la mer, aux lacs, nous parlons beaucoup, de la mort, de la vie, de tout, comme le font les sœurs.
    De l'amour, et je l'envie d'avoir si bien aimé.
    Tes dernières lettres sont d'une autre énergie, pleines de vie.
    Oui il faut trier, jeter, sans cesse - pour faire de la place.
    Au nouveau.
    A la cigarette digestive, justement une conversation à propos de la légèreté,
    de la profondeur de la légèreté.
    Que le chantier te soit doux.
    Bien à toi.

    Peace and be wild.
    Lady Day, en vacance.

    P.S. Deux choses bonnes à savoir (ou pas) :
    Notre corps produit 25 millions de cellules chaque seconde.
    Nous partageons 50 % de notre ADN avec la banane.


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  • LES ANGES ONT PARFOIS DES NOMS DE TRAIN

    Hélène Dassavray

    Épisode précédent

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    Episode 36

    Quelle heure est-il au Bhoutan ?


    J’ai cru à une blague quand le couple est arrivé, on aurait dit Anne-Aymone et Giscard - en plus jeunes. Lui, long et sec, un léger cheveu sur la langue et un début de calvitie; elle, petite, brune, portant un tailleur rose et un air absent.
    Rachid s'acquitte des présentations sans se préoccuper de la galaxie séparant ces deux grands bourgeois venus s'encanailler de Mina et moi, avec nos cheveux en désordre, nos bijoux sans valeur. Rachid et Simon se montrent à l'aise, mais dès que la partie commence je comprends que le couple présidentiel fait office de figurants.

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  • Tablée d'amis, parler cash, vin rouge, rigolades
    où l'on apprend que les curés ne font pas vœu de chasteté mais de célibat
    (le pouvoir des mots)
    phrase du jour : chacun garde les fous des autres


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  • Conversation de femmes tout au long de la journée, la première fois que je revois Doro depuis le départ de Philippe, elle a en elle toute la tristesse de sa nouvelle solitude et toute la puissance de cet amour sans faille de plus de trente ans, libre jusqu'au bout.
    Il n'avait pas peur de la mort, dit-elle, et n'a jamais cessé de rire.
    Quand l'œuvre est terminée, la vie continue.


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  • Une chose dont il ne faudrait pas se réjouir :
    le réchauffement climatique qui transforme l'automne en été.
    (mais c'est si bon)

    Une chose à savoir :
    les virus genre Ebola viennent des déforestations exagérées.
    (les animaux délogés transportent des microscopiques bestioles qui étaient mieux dans les bois)

    Une début de poème :
    Je voudrais mourir avec le sourire

    Une interrogation :
    Le crapaud qui a élu domicile dans le caffoutche*,
    faut-il que je l'embrasse ?

     

    *Personnel et Confidentiel : Coloc Bingo, grand chasseur de crapauds (ce qui est écrit est dit).


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  • Liste du jour (et de la nuit)

    Une box turbo
    Des poèmes en retard*
    Un crapaud dans le bureauchambre
    Un Coloc grand chasseur de crapaud
    La saison 4 d'un journal aléatoire qui se profile
    Un coucher de soleil sur la Sainte Victoire en rentrant du travail
    Des parapluies à Hong Kong


    *Personnel et Confidentiel : Lat, Cow-boy, nous ne sommes pas aux pièces n'est-ce pas ?


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  • Une photo du jour (vite fait), deux précisions réclamées.

    Autour de la table ronde, la porte fenêtre ouverte,
    le vent roule dans la prairie, l'orage au loin,
    Coloc Bingo, l'Etudiant, moi, tous trois serrés devant nos ordinateurs,
    rigolades.
    (making of : box foudroyée, en attendant échange standard, internet par le wifi des voisins saxophonistes, les larges murs en pierres ne laissent passer le signal qu'à un point précis de la table)

    Le roman passionnant dont j'ai parlé est L'oracle de la Luna de Frédéric Lenoir.
    (enquête historique très bien ficelée, passionnant est un grand mot (et une figure de style) mais captivant)

    Le crapaud est toujours dans le caffoutche.
    (je répète, le crapaud est toujours dans le caffoutche.)
    (aujourd'hui sur le balai espagnol)


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  • LES ANGES ONT PARFOIS DES NOMS DE TRAIN

    Hélène Dassavray

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    Episode 35

    La force requise

    Je me sens prête à tout affronter quand arrive l'heure de mon grand soir. Mina porte sa robe en velours vert, reine moyenâgeuse, et des bijoux d'argent. Plantée devant la garde-robe j’admire les couleurs, les tissus, songe à mes amis ailleurs, de qui me rappellerai-je ? De Marie-Christine, Françoise, Martine, Isabelle, Chantal, Sylvie, Rémy ?
    Vous les copains je ne vous oublierai jamais ? Comment le savoir ?
    En hommage, j'opte pour une tenue de collégienne, un jean et une tunique blanche que j’agrémente quand même d'un boa violet presque noir. Mina ajoute un pendentif en étoile – il me portera chance dit-elle.
    Je sors le chapeau cloche que j’avais du cacher, car ma mère l'aurait jeté à la poubelle, cela aurait été plus fort qu'elle, ça se voyait à la façon dont elle le regardait. Me voilà parée, jolie, et je pourrai courir s'il le faut.

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